Entretien avec... Christophe Lambert
A l'occasion de la sortie de son roman Végas Mytho
Il y a quelques années, Christophe Lambert était plus connu des jeunes lecteurs que du lectorat adulte. Mais en l'espace de cinq années et quatre romans, il s'est fait une place parmi les auteurs français grâce à des romans où il mêle des idées assez folles. Il nous a accordé une interview pour la sortie de son dernier roman, Vegas mytho sorti en avril 2010 aux éditions Fleuve Noir, coll. Rendez-vous Ailleurs.
Bonjour Christophe Lambert.
Vegas Mytho vient de paraître aux éditions Fleuve Noir. C'est votre vingt neuvième roman, avec une nette préférence pour le roman jeunesse, mais vous écrivez de plus en plus de romans adultes depuis quelques années. Peut-on dire que vous vous sentez de plus en plus à l'aise dans cet exercice ou bien n'est-ce que pure coïncidence ? Peut-on s'attendre à vous y voir plus souvent ?
C.L. : Le roman adulte me permet de jouer avec les uchronies ou le voyage dans le temps, exercices pour lesquels il est préférable de connaître un minimum la période ciblée si l'on veut goûter à toutes les distorsions opérées par l'auteur. Les ados d'aujourd'hui ayant des connaissances historiques assez limitées (je m'en rends compte durant mes interventions dans les collèges), je réserve donc ces récits aux collections adultes... au grand "désespoir" de mon éditrice du Fleuve Noir, Bénédicte Lombardo, qui aimerait me voir revenir vers l'anticipation !
Comment se déroule votre travail avec Bénédicte Lombardo ?
C.L. : Je lui soumets des idées. Quand l'une d'elles l'intéresse, je lui soumets un synopsis. Quand le synopsis l'intéresse, nous signons un contrat. Ensuite, je bosse dans mon coin pendant X mois, ne la sollicitant que sur des points ponctuels, quand j'ai un doute. Puis elle lit, me demande de développer certaines choses, d'en raccourcir d'autres. Elle traques mes tics stylistiques, mes maladresses. Il y a généralement un ou deux allers retours entre nous. Tout se passe dans une ambiance à la fois pro, chaleureuse et décontractée. C'est très agréable comme manière de travailler.
Qu'est-ce qui, de votre point de vue, différencie l'écriture du roman jeunesse du roman adulte ?
C.L. : Un rythme un peu plus soutenu, j'imagine. Un héros ado peut faciliter l'identification mais je n'en fais pas une condition sine qua none. Moi, quand j'étais gamin, je m'identifiais à John Wayne... pas vraiment un jeunot. Les thèmes et les enjeux n'ont pas besoin non plus d'être spécifiquement ados. « Vais-je sauver la planète ?», par exemple, ça parle à tout le monde. « Vais-je surmonter ma crise de la quarantaine ? », c'est déjà un peu moins universel... Une narration claire est souhaitable, sans pour autant prendre les lecteurs pour des neuneus (je m'autorise flash-back ou montage alterné en "jeunesse" comme en "adulte"). En fait, je ne crois pas à la notion de livre "jeunesse", une fois passé le stade des touts petits. Il y a juste des livres "tout publics" et des livres plus spécifiquement "adultes" (au hasard, "Les bienveillantes", "American Psycho", etc.)...
Puisque les thèmes, à quelques exceptions près, sont les mêmes pour les romans jeunesse et adulte, pensez-vous que le premier amène à lire le second avec les années ? D'ailleurs, avez-vous des retours de lecteurs qui vous lisaient en roman jeunesse et qui vous disent lire ensuite vos romans adultes ?
C.L. : On peut attraper le virus de la lecture à tout âge. Il suffit de tomber sur le livre « coup de foudre », ensuite c'est irréversible. Je ne connais aucun enfant ou ado amateur de littérature qui se soit par la suite lassé de la lecture. Personnellement, il me faudrait plusieurs vies pour lire tous les livres qui m'intéressent. Et pour répondre à la deuxième partie de la question, j'ai quelques fidèles de la période « autres mondes », chez Mango, qui continuent à suivre ma production, en effet. C'est en les voyant maintenant, jeunes adultes, que je me rends compte que je suis sur le marché depuis un bout de temps. Cela ne me rajeunit pas !
Pouvez-vous nous décrire votre parcours pour venir à l'écriture, et en particulier celle de la littérature de l'imaginaire ? Quelles sont vos références ? Quelles sont vos influences passées et du présent ?
C.L. : J'ai toujours écrit pour mon plaisir. Des BD, des "novélisations" de parties de jeux de rôles, des romans amateurs, des scénars que je tournais en super 8 ou 16mm en engageant mes camarades de classe comme acteurs. Jusqu'à 15 ans, ma culture était essentiellement audio-visuelle : westerns, films de SF ou d'épouvante, "nouvel Hollywood" des années 70, séries et dessins animés télévisés, BD franco-belge... Stephen King a été mon premier choc littéraire, avec "Simetière". Vinrent ensuite, dans le désordre : Tolkien, Simmons, Ellroy, Dick, Herbert, Fante, Bukowski, Brautigan... J'ai apprécié les classiques sur le tard, mais maintenant je suis un inconditionnel de Zola, Flaubert ou Hugo. Pour ce qui est du parcours pro, j'ai fait des études d'audio-visuel, après le bac, à l'ESRA, avant de réaliser des courts métrage. Mais je n'ai ajamais réussi à percer dans ce milieu. En 96, une amie m'a informé que les éditions Hachette recherchaient des polars pour la jeunesse. J'ai foncé. Ensuite, les romans se sont enchaînés...
Beaucoup de références cinématographiques. On remarque d'ailleurs que votre style est dit « visuel », que les images viennent facilement à l'esprit en vous lisant. Pensez-vous que votre culture audio-visuelle participe à cette façon d'écrire et donne cette impression au lecteur?
C.L. : Oh oui ! Je dis souvent que je suis un réalisateur frustré (voir ma précédente réponse). Quand j'écris une scène, je pense immédiatement « découpage », « angle de prise de vue », et j'essaie, à l'aide des mots, de projeter ce film mental dans l'esprit du lecteur. Ceci dit, je ne pense pas être le seul de ma génération à subir l'influence du 7ème art. Je peux discuter western pendant des heures avec Michel Robert et Johan Héliot, par exemple. Après, la difficulté est de créer un objet littéraire intéressant et pas seulement un script déguisé en roman prêt à tourner. J'essaie de changer de style en fonction de chaque projet. « Vegas mytho » n'est pas écrit de la même manière que « Le dernier des Elfes ». Le style, c'est l'équivalent littéraire de la lumière ou du choix des focales. On en revient encore au cinéma !
Peut-on dire que vous écrivez vos histoires comme des scenarii ? Avez-vous eu l'envie d'en écrire pour le cinéma ?
C.L. : Au niveau de la structure, je suis assez « hollywwodien », c'est vrai. Trois actes, un point de non-retour au milieu, des personnages qui ont une courbe. Ces recettes là fonctionnent pour le type de récit que j'affectionne. Cela ne veut pas dire qu'il faut les appliquer systématiquement. C'est comme pour le style : chaque histoire est organique, unique. L'envie d'écrire pour le ciné (ou la télé) : oui, elle est bien là, et depuis longtemps. Mais cela ne m'obsède plus comme avant ; ça viendra quand ça viendra. J'apprécie la liberté que m'offre la littérature. Je travaille sur des projets qui me passionnent, sans contraintes budgétaires et logistiques. C'est un luxe.
Pour ce qui est de l'influence des classiques, cela contribue-t-il au côté dramatique de vos romans qui, souvent, ont ce côté second degré en début de roman, et finissent de manière (plus ou moins) tragique ?
C.L. : Je ne sais pas s'il faut voir une influence des classiques dans le point que vous soulevez. Une influence de « Fort Alamo », peut-être, pour le côté tragico-héroïque. Le fait est que j'aime bien faire mourir un ou plusieurs personnages principaux. Et ceux qui survivent laissent souvent des plumes dans l'aventure. Cette tonalité un peu sombre (que je conserve aussi en « jeunesse ») est instinctive et pas du tout réfléchie. C'est dans doute lié à ma personnalité plutôt pessimiste. J'aime bien que les gens sortent « secoués » d'une histoire. La tragédie est pas mal, pour ça : elle vous hante longtemps après que l'on ait refermé le livre.
En postface de votre roman Véga Mytho, vous écrivez que l'idée originale de ce roman tenait en « deux mots griffonnés dans un carnet de notes : dieux mafieux. » (1), comme dans celle du Commando des Immortels : « Platoon elfique » (2). Vous semblez faire de nombreuses recherches sur les sujets sur lesquels vous écrivez (vous écrivez dans la postface de la Brêche : « J'ai lu tout ce que j'ai pu trouver en bibliothèque, dans les magazines spécialisés ou sur Internet, concernant Omaha Beach et ses à-côtés. » (3)Quel est votre processus créatif, de l'idée à l'écriture du roman ? Cela peut-il prendre du temps ?
C.L. : Oui, cela peut durer des mois, voire des années. C'est important de laisser aux idées le temps de prendre de la consistance. J'ai appris cette leçon de Jacques Martin, l'auteur d'ALIX (pas personnellement, hein, juste en lisant ses entretiens). Lui-même l'avait apprise du grand Hergé. Cette méthode évite de s'enflammer et de partir sur des fausses pistes. Les fausses bonnes idées finissent par se dissoudre toutes seules, comme un cachet d'aspirine. Les bonnes, enfin celles qui nous tiennent le plus à cœur, finissent toujours par ressurgir et s'imposer, même après plusieurs années de gestation. Plus je vieillis, plus je prends des notes : thèmes, personnages, structure, noms propres, extraits de dialogues... J'aime beaucoup me documenter. C'est un vrai tremplin pour l'imagination. Cette période de rêverie organisée est mon étape préférée dans le périple créatif. Vient un moment où l'accumulation de notes, d'envies, déclenche un processus de réaction en chaîne. La machine s'emballe, comme le cœur d'un réacteur nucléaire, et je me sens quasiment obligé de passer à la phase de rédaction. Je n'ai pas le choix.
Dans la Brèche (3), vous imaginez que le voyage dans le temps a été rendu possible par la technologie. Mais l'usage qui en est fait est très éloigné de ce que Manson Everard (4) en fait. Ce sont les médias, et en particulier la « télévision » qui exploite le filon. Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez imaginé l'histoire et si de telles dérives pourraient réellement arriver si c'était possible ?
C.L. : En fait, mon problème avec « La brèche » était de refaire « Le soldat Ryan »... sans refaire « Le soldat Ryan ». J'ai mis cinq ans à trouver l'angle d'attaque qui me permettrait de traiter le débarquement à la Spielberg mais en y apportant une approche originale, décalée. Je ne sais plus exactement comment j'ai eu l'idée. J'ai sans doute voulu pousser plus loin le côté « reportage » du film (caméra à l'épaule, etc.) en imaginant que la bataille était suivie en direct par des téléspectateurs. Tout de suite, cela embraye sur le thème du voyeurisme médiatique, du « devoir de mémoire » transformé en show (thème déjà traité dans « Titanic 2012 »), etc. Cela me semblait intéressant, comme approche. Suffisamment, en tous cas, pour risquer la comparaison avec Spielberg. Quant aux dérives de la télé-réalité, pas besoin d'être grand clerc pour deviner que nous ne sommes pas au bout de nos surprises. On n'a pas encore touché le fond, je le crains, surenchère oblige. Un jeu a été récemment déprogrammé parce que l'un de ses participants s'était suicidé. Je ne sais pas qu'elle sera la prochaine étape mais je redoute le pire... mon côté pessimiste, encore une fois ;)
Revenir dans le passé pour en changer un évènement crucial (ce qu'est l'uchronie en substance), c'est aussi le point de départ de Zoulou Kingdom (5). Pourquoi des Zoulous à Londres ?
C.L. : Comme pour "La brèche", j'avais envie de traiter une célèbre bataille (Isandlawana, pour ne pas la nommer) en essayant de ne pas refaire ce qui avait déjà été fait (l'excellent "Zulu dawn" pour ne pas le nommer). J'ai donc inversé la vérité historique, l'arroseur colonisateur devenant l'arrosé : ici, point de Tuniques Rouges envahissant le Zoulouland mais des Zoulous qui débarquent à Londres. Tout de suite, cette inversion ouvre la porte à des thèmes nouveaux, le principal étant le choc des valeurs spirituelles, de l'archaïque, de la magie, contre le matérialisme tout puissant incarné par la révolution industrielle.
Au nombre des personnages, il y a beaucoup de célébrités (Elephant man, H. G. Wells, Marx, Jack l'éventreur). Ce roman est-il aussi un hommage ?
C.L. : Un hommage à Wells et "La guerre des mondes", oui, très clairement. J'ai remplacé les tripodes martiens par des Zoulous ! Après, la galerie de guest-stars, c'est un peu une figure imposée liée à l'uchronie. Je sais que cela agace certains lecteurs. Il ne faut pas en abuser.
En parlant d'hommage, vous écrivez une histoire où vous faites vivre J. R. R. Tolkien (le commando des immortels (2).). N'était-ce pas un peu dangereux de lui donner vie ?
C.L. : Oui, mais c'est cela qui est amusant. Il faut bien se lancer quelques défis, histoire d'occuper son temps avant de manger les pissenlits par la racine. "Mon" Tolkien a été plutôt bien reçu, même chez les puristes. Les Elfes, par contre, ont divisé. Je reconnais que je n'ai pas assez joué sur leur statut d'immortels, les traitant le plus souvent comme des indiens avec des oreilles pointues. C'est un des points faibles du roman.
Deus ex machina. Tolkien aurait-il pu être influencé par une expérience personnelle pour écrire le Seigneur des Anneaux ?
C.L. : Pas vraiment. L'idée était d'imaginer un univers parallèle où Tolkien vit une aventure mythique qui ressemble au SDA tout simplement parce que TOUS les grands mythes se ressemblent de manière étonnante, comme s'ils étaient inscrits dans notre ADN. C'est la théorie (initiée par Joseph Campbell) que défend le livre.
L'idée de départ est encore une référence cinématographique (Windtalker). Pouvez-vous nous expliquer comment on passe de ce film à Tolkien et les elfes ?
C.L. : Le film n'exploite que l'apport linguistique des "windtalkers". Moi, je voulais vraiment faire de "mes" Elfes des as de la guérilla en misant sur leur symbiose avec la nature. Donc l'influence a été limitée. Je ne me souviens pas qu'une ou plusieurs scènes m'aient marqué. C'était juste l'idée d'employer des spécialistes "pas comme les autres" dans la jungle qui m'intéressait. Par contre, j'avoue que j'ai été fasciné par les suppléments du DVD où John Woo parlait de sa passion pour la cuisine. Depuis, je me suis mis fourneaux. Grâce à John Woo ! Quant la présence de Tolkien là-dedans : je voulais qu'un écrivain intègre cette odyssée pour se rendre compte progressivement qu'il vivait "en vrai" des choses identiques au récit en train de naître au fil de sa plume. La vie accouche d'histoires fictionnelles mais l'inverse est vrai aussi ; il y a un effet miroir... Cela fait écho, une fois de plus, aux thèses de Campbell ou même celles de Jung, sur les archétypes.
Difficile d'imaginer John Woo aux fourneaux !
Le thème des dieux (et particulièrement grecs) a été largement utilisé dans les romans SF de ces dernières années : Vélum (6), Seigneurs de lumière (7) et, il y a plus longtemps, Ilium (8). Ne pensiez-vous pas vous aventurer en terrain largement exploré ? N'y a-t-il pas un risque inévitable que les critiques fassent allusion à ces oeuvres comme points de comparaison ?
C. L. : Si. Cela m'inquiétait surtout vis-à-vis du Gaiman (je n'ai pas lu les autres titres cités, excepté Ilium, mais là « Nous sommes en pleine science-fiction, mon cher »)... Pour l'instant tous les retours de lecteurs que j'ai eu vont dans le même sens : si l'on met de côté le point de départ, le concept, les deux romans sont très différents, aussi bien dans les péripéties que dans le ton. Je serais incapable de faire du Gaiman, même si je le voulais.
Pour Végas Mytho, j'ai lu (9) que vous aviez fait un parallèle entre le film le Parrain et les dieux de l'Olympe, d'où l'association de la mafia et de la mythologie grecque. Vous vous écartez radicalement des textes classiques (L'Illiade et l'Odyssée). Cette association d'idée (mafia/dieux grecs) n'était-elle pas risquée ?
C. L. : Oui, mais c'est ça qui est marrant. J'aime bien détourner les œuvres qui m'ont marqué. C'est une façon de me les approprier sans plagier. En ce moment, je réfléchis à une version alternative des « Portes du Paradis » de Cimino... avec des loups-garous ! Et puis, en vérité, les dieux grecs sont assez faciles à associer à n'importe quoi. C'est tellement riche, comme univers ! Une bonne partie de la dramaturgie occidentale est déjà contenue dans cette mythologie. Cela va de Shakespeare à « Dallas » !
Pour une fois, le héros est un anti-héros, quelqu'un d'ordinaire. C'est une vraie cassure avec vos héros précédents. Pourquoi un tel changement et avez-vous pris plaisir à le faire vivre parmi les dieux ?
C. L. : Je ne crois pas que Tom Hanlon soit mon premier héros « homme ordinaire » (je suis très hitchcocko-spielbergien dans mon approche du héros). Et puis, dans « Le commando des immortels », Tolkien était également traité comme un anti-héros : passif, à la traîne, dépressif (comme moi au moment de la rédaction de ce roman)... Je voulais absolument un héros humain dans « Vegas Mytho », un « nain au milieu des géants ». La lecture d'« Ilium » m'a conforté dans cette approche : on s'identifie très vite au personnage du scholiaste car il n'a pas de superpouvoirs et vit les évènements par le petit bout de sa lorgnette, si j'ose dire. Je me suis beaucoup amusé avec Hanlon. La scène où il surprend la métamorphose des dieux Egyptiens, derrière une porte entrebâillée renvoie directement, en termes psychanalytiques, à la scène primale où l'enfant voit ses parents en train de faire l'amour. Il y a de la transgression là-dedans.
La fin de Végas Mytho reste ouverte. Peut-on s'attendre à une suite ?
C. L. : J'y ai songé. Je verrais bien quelque chose se situant au Japon, dans les années 80, les années « fric » : les dieux grecs contre les yakuzas et les divinités asiatiques... là encore, ça pourrait être marrant. Mais Hanlon serait hors du coup, cette fois. On ne retrouverait que Zeus et sa clique.
De manière générale, vous n'avez jamais écrit de suite pour vos romans adultes. N'avez-vous jamais eu envie de revenir dans tel ou tel univers ? N'avez-vous pas envie d'écrire de trilogies, de sagas ?
C. L. : Je manque un peu de souffle pour ça. Au bout d'un moment, tout seul, je me lasse. J'aime bien varier les univers et les ambiances.
A part le troisième volet d'une trilogie de fantasy jeunesse, j'ai lu que vous travailliez sur un roman historique au IIIe Reich (9). Ce roman historique sera-t-il aussi une uchronie ? Pouvez-vous nous en parler ?
C. L. : « Swing in Berlin » (titre provisoire) est un roman historique classique. Je l'ai conçu comme une sorte de « cerle des poètes disparus » sous le IIIème Reich. J'espère le finir l'hiver prochain...
Merci Christophe Lambert. Bonne continuation et revenez vite en roman adulte.
(1) : Vegas mytho, page 355 (éd. Fleuve Noir, Rendez-vous ailleurs), 2010
(2) : Le Commando des immortels, page 259 (éd. Fleuve Noir, Rendez-vous ailleurs), 2008
(3) : La brèche, page 309 (éd. Pocket), 2005
(4) : La Patrouille du Temps (éd. J'ai lu, réédité et révisé intégralement par les éd. Le Bélial)
(5) : Zoulou Kingdom (éd. Fleuve Noir, Rendez-vous ailleurs), 2006
(6) : Vélum, Hal Duncan (éd. Denoël, Lunes d'encre), 2009
(7) : Seigneur de lumière, Roger Zelazny (réédition aux éd. Denoël, Lunes d'encre), 2009
(8) : Ilium, Dan Simmons (éd. Robert Laffont, Ailleurs et Demain), 2004
(9) : http://www.actusf.com/spip/article-9353.html
Entretien réalisé par email du 01 au 03 août 2010.
Publié le samedi 11 septembre 2010 à 10h00
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En plus d'être un écrivain de talent, Lamb bear fait de la bd en hobby. Allez donc voir ce lien :
http://www.starwars-universe.com/forum/fan-arts-f71/bd-episode-one-t11671.html
ou celui-là :
http://www.starwars-universe.com/forum/fan-arts-f71/bd-empire-contre-attaque-t11628.html
AAARGH, le 14 septembre 2010 23h10