Pulsions ► Anecdotes du film

Cette page rassemble les anecdotes du film Pulsions, regroupées en différentes catégories.

Interview Nancy Allen (Anecdote)

Bonjour Nancy Allen, nous sommes aujourd’hui au Nifff, Nous aimerions savoir ce que le cinéma fantastique représente pour vous ?
Vous savez, je pense que le cinéma est une question d’illusion avant tout, de rêve et de fantasme. Et pour moi c’est le « nec plus ultra », parce qu’il n’y a vraiment aucune limite.  Tout ce que vous pouvez imaginer, vous pouvez l’explorer dans le cinéma de ce genre, il n’y a pas de limite. Donc voilà, pour moi c’est le plus intéressant.

Dans votre carrière, vous représentez une véritable icône du thriller horrifique américain, vous êtes devenue une scream queen en seulement 2 films, comment l’avez-vous vécu ?
D’être une  scream queen ?

De devenir une  scream queen si rapidement

Je m’estime très chanceuse d’avoir eu les rôles que j’ai faits, j’adore le genre évidemment, et je crois que je suis toujours surprise quand les gens voient ça comme quelque chose d’important, parce que je n’y pensais pas tellement quand j’étais en train de le faire. Je veux dire je regardais juste si j’aimais le script, je ne pensais pas que ça allait devenir quelque chose d’aussi énorme, d’aussi important. Je cherchais juste à jouer des rôles différents, et voilà tu te retrouves à faire du cinéma de genre, mais je trouve ça merveilleux d’être respectée.

Vous parlez de rôles différents, mais dans ces 2 films, Pulsions et Blow out, vous incarnez une call-girl qui est témoin d’un crime et finit par en mourir. Est-ce qu’il y a quelque chose de surprenant là-dedans, un même rôle pour 2 films différents.
Je comprends pourquoi vous les voyez comme un même rôle, en ce qui me concerne je les vois comme des personnages différemment. Parce que dans Pulsions c’est une vraie prostituée, elle prend de l’argent pour faire l’amour avec les gens, alors que le personnage de Blow-out, elle se prend plus pour une sorte de détective qui va chercher les informations pour que les gens puissent divorcer. Donc dans son esprit c’est quelque chose de différent, et je suis d’accord avec elle, j’ai essayé clairement de montrer qu’il s’agissait de deux rôles différents. Par ce que je ne voulais pas me répéter, et je pense que le personnage de Pulsions est très intelligent, elle sait ce qu’elle fait, elle est très matérialiste, alors que l’autre fille est plus simple, une sorte de naïve, elle veut faire du maquillage, et elle pense qu’elle va faire des films, elle vit dans son propre monde, donc j’ai vraiment essayé de contraster ces deux rôles, d’appuyer leurs différences, c’était pas facile, parce que, vous savez, de la façon dont les rôles sont écrits...  J’ai vraiment dû me débrouiller.

Il y a eu seulement un an entre les 2 films,
Oui.

Et donc les bases sont vraiment les mêmes, call-girl, témoin d’un crime, meurt à la fin.
Je n’étais pas sensé faire ce film. Blow Out, je n’aurais jamais dû le faire.  En fait, dans le scénario original, les personnages étaient vraiment écrits différemment, ils avaient vraiment été écrits pour deux personnes plus âgées, qui étaient du genre déprimées, cyniques, plus vieux quoi,  et qui étaient passées par tout un tas de choses. Et il y avait une liste d’acteurs, du style James Wood, des acteurs de genre plus intellectuel, et en fait John (Travolta) a appelé. En fait à l’époque j’étais à Paris, j’étais là-bas pour la promotion de Pulsion, et Brian (De Palma) me dit « Oh! John Travolta a appelé et il veut lire mon nouveau scénario ». Et donc moi j’ai répondu « Qu’-est-ce que tu vas faire si jamais ça lui plaît ? », et donc il a répondu « non, non c’est pas pour lui, il n’aimera pas dans tous les cas », et bien sûr il a adoré, et je lui ai redemandé « et maintenant qu’est-ce que tu vas faire ? », « qu’est-ce que tu vas faire, maintenant qu’il a aimé, tu vas lui dire non ? », « non, je peux pas faire ça, mais ça change tout le film! » Et j’ai dit, « « Il ne correspond pas du tout au personnage, je ne sais pas ce que tu es en train de faire», alors je me suis un peu disputé avec lui, et là il me dit « Oh! Tu penses alors qu’il voudrait le faire avec toi ?», « oui, bien sûr ! Je veux le faire », et donc à partir de là comme les personnages étaient très différents de nous deux  … donc on a commencé à faire un peu d’improvisation. Pour essayer de trouver ses nouveaux personnages, donc on faisait de l’improvisation, et Brian a réécrit tout le script, pour que ça nous corresponde plus à John et à moi.

 


 

Vous avez participé à l’écriture d’une certaine façon ?
C’était surtout de l’improvisation, pour nous aider à définir les personnages. Il a utilisé certaines de nos répliques improvisées, comme par exemple tout le truc « je veux faire du maquillage
pour les stars de cinéma.» Cette idée, elle est sortie tout simplement de l’une de nos sessions d’improvisation avec John. Je ne sais même pas d’où ça m’est venu, j’ai juste dit : « oui, vous savez je veux juste faire du maquillage... »

Oui, effectivement votre couple avec John fonctionne parfaitement. Ça semble vraiment écrit pour vous deux.
Pour cause, ça été réécrit pour nous. Bien sûr, il y avait une vraie chimie entre John et moi.

Et donc bien sûr, une question obligatoire, à la fin de Blow Out est-ce votre crie.
Oui, c’est bien mon crie, vous ne voulez pas que je crie maintenant non ? On va faire peur à tout le monde ! Et après je ne pourrais plus parler.

Et donc toujours au sujet de Blow out qu’est-ce que vous pensez de votre dernière séquence, ce plan avec les artifices en fond, ce travelling circulaire, la musique de Pino Donaggio, c’est juste … "ouah"
C’est magnifique. Vraiment, vraiment magnifique, impressionnant à regarder. Mais rien de tout ça n’était dans le scénario. C’est vraiment devenu plus important avec le changement de casting, le fait d’avoir John Travolta et John Ligthgow., John Ligthgow  quel merveilleux acteur, il est si grand, il me balançait comme si j’étais une poupée de chiffon, et Brian n’arrêtait pas de lui dire « soit plus dur, soit plus dur ! » et  Ligthgow de répondre : «  je ne voudrais pas la blesser ». Mais je dois vraiment dire, qu’avec tous ces feux d’artifice, la musique et bien sur du Vilmos Zsigmond (directeur de la photo). La photographie est vraiment sublime.

Est-ce que ç’a été tourné sur un fond vert ?
Oui en fait certain des plans ont été tournés à Philadelphie, en décors naturels, les plans les plus proches, quand on le voit me porter dans les escaliers, tout cela est fait à Philadelphie. Alors que ceux qui se déroulent sur la scène, cela a été tourné sur fond vert.

En seulement 5 ans, vous avez travaillé avec des réalisateurs très importants, Brian dePalma, Robert Zemeckis, Steven Spielberg … Avez-vous conscience....
Paul Verhoven...

Oui en effet, là je parlais du tout début, étape par étape.
Vous aviez à peine vingt temps à l’époque. Qu’est-ce que cela vous a fait de travailler avec ce si grand réalisateur ?
Vous savez, j’ai de l’instinct pour ça! Quand je rencontre un réalisateur, je peux vous dire tout de suis si le réalisateur va être bon, je fais confiance à mon instinct, si je me sens immédiatement en sécurité, et avec les grands réalisateurs c’est toujours une collaboration merveilleuse, parce qu’ils sont créatif et sont surtout ouvert d’esprit, aussi précis soit-il dans leur façon de filmer, ils sont toujours ouverts aux propositions des acteurs pour développer les propositions des personnages. Donc prenant pas exemple, Spielberg réalisant 1941, on est en train de tourner de quelque chose, il me dis : «  Je voudrais que tu me face ça comme ça », et moi je lui dis : «  oh non, je le verrais plutôt comme ça, alors qu’est-ce que tu en penses ? » et lui réponds : « je sais pas fait moi voir », et finalement il l’a fait des 2 façons et au final il m’a dis :« tu avais raison! ». Un bon réalisateur est un grand collaborateur. Alors que quand tu travaille avec des réalisateur médiocre, ils sont très bornés, ils ont vraiment une vision très étroite, je pense qu’ils ne sont pas suffisamment confiants en eux, mais je dois dire que c’était à la fois une bénédiction et malédiction pour moi de travailler dès le début avec de si grand réalisateur, parce qu’après par la suite, quand tu ne le fais plus c’est horrible.

c’est la meilleure façon d’entamer le métier d’actrice
oui, c’était merveilleux

est-ce que vous aviez conscience à l’époque que ces films allaient devenir de si grands succès?
Oui. Enfin, je ne savais pas pour leur succès, mais je savais qu’ils allaient être de bons films, parce que vous pouvez le dire quand vous travaillez dessus, vous pouvez le sentir

quand exactement : dès le script ou pendant le tournage?
Disons qu’à la lecture du script, vous pouvez dire de suite si c’est un bon script ou pas, mais lorsque vous êtes sur le set, s’il s’agit d’un bon script et que le réalisateur est bon, c’est un peu comme une machine, ça avance et ça semble simple et tout fonctionne bien ensemble... alors, ça se ressent, au fond de toi tu sais que c’est bon, et tu peux le voir sur les rushs du jour... Mais, à la différence, quand tu ne ressens pas ça, que le script est pas mal, et sur le set tu sens que y a quelque chose qui cloche, que les répliques ne veulent pas sortir, et que c’est de plus en plus
difficile... alors, tu le sais...

et donc à cette époque vous représentiez un nouveau type de beauté au coeur du cinéma américain, vraiment authentique, mais pas si innocent que ça dans vos rôles, et donc étiez-vous consciente de l’impact que vous aviez sur la gent masculine?
Non! Pas du tout!... Je suis un petit peu... Non, je ne pense pas que je l’étais!Je pense que j’étais... hmmm... j’étais mal à l’aise, d’une certaine façon et un peu timide donc j’ai pu être plus agressive, plus audacieuse dans mes rôles que dans ma propre vie...

ensuite, parlons un peu de philadelphia experiment, qui a été produit par John Carpenter, alors une question au sujet de John Carpenter, un réalisateur vraiment apprécié des Français, et donc est-ce que vous avez jamais eu envie de travailler avec lui?
Bien sûr, mais je ne l’ai jamais rencontré! Pas même sur ce film parce qu’il n’y a jamais mis les pieds! Mais oui, bien sûr, je pense qu’il est très doué, mais nos chemins ne sont jamais croisés.

oui parce que votre carrière à l’époque : scream queen etc. cela se rapproche de celle de Jamie Lee Curtis qui travaillait avec John Carpenter, donc vous êtes proche de son cinéma...
Oui. Mais il ne m’a jamais appelé ! Je serai venue !

passons maintenant à l’année 1987, vous avez incarné Anne Lewis dans le film RoboCop, est-ce que vous connaissiez le travail hollandais de Paul Verhoeven avant de faire ce rôle?
Je connaissais Soldier of Orange, c’était le seul que j’avais vu. Ensuite j’ai vu ses autres films. Et je me souviens m’être dit que cet homme était vraiment brilliant. Alors j’ai voulu travailler avec lui, j’étais très excitée à l’idée de le rencontrer et de la possibilité de travailler avec lui.

Le script était extrêmement bien écrit?
Le script était parfait! C’était parfait. J’ai pris le script et j’ai vu «RoboCop» et je me suis dit «Mais quel titre épouvantable! Il faudra changer le titre!» J’ai appelé mon agent et je lui ai dit «Ils vont changer le titre hein?!»... Puis je me suis dit «Bon, lis-en un peu et tu liras le reste plus tard» alors j’ai attaqué et je n’ai pas pu m’arrêter de lire, j’ai tout lu d’un seul coup. C’était malin, c’était moderne, drôle, et très intelligent, très intelligent et il y avait aussi beaucoup d’humanité dedans

C’était visionnaire pour l’époque?
Vraiment brilliant... Et donc, je voulais faire ce film, je devais le faire!

Une chose amusante dans la première séquence de RoboCop est que vous tabassez un type d’une façon très virile et cela représente une transition radicale avec vos personnages précédents qui sont tous très sensuels et élégants.
Qu’est-ce que vous pouvez nous dire de cela?


éh bien c’était excitant pour moi parce que c’était un personnage très différent et personne ne m’aurait jamais vu dans un rôle qui sortirait de ce type de personnage féminin... Mon père était policier à New York et donc je me suis dit : « je connais un policier dont je pourrais m’inspirer », et je pensais vraiment que ça pourrait ouvrir ma carrière à d’autres possibilités. J’avais tort dans un sens. J’avais raison dans le sens que ça allait être différent mais tort en ce que ça a vraiment perturbé les gens. à Hollywood on aime que tu t’en tiennes à une formule, si tu veux... Mais pour moi ça a été une expérience fantastique.

vous avez coupé vos cheveux...
Aaah! 7 fois de suite! 7 fois. Parce que je les coupais et on me disait «encore plus court» alors je les recoupais et mon me disait «plus court», etc. 7 coupes de cheveux faites par 4 personnes différentes! Ça a été la pire coupe de cheveux de toute ma vie! Je n’avais plus de cheveux, c’était horrible! Alors je n’arrêtais pas de me dire : «ça va, ça va, c’est très bien, aucun problème!» et tout d’un coup c’est devenu «Woooh! Mon dieu! Je peux pas croire ce qui m’est arrivé!»

Et donc était-ce en un sens un changement conscient de votre part de changer d’image?Oui, et je pense que ça coïncidait avec le fait que j’étais en train de changer. Et ça représentait ce qui se passait en moi, j’étais vraiment en train de me transformer, moi et qui j’étais avant : j’avais passé le cap de mon divorce, j’étais passée au travers de suffisamment de changements dans ma vie et c’était vraiment comme dire : « voici qui je suis ! Ce n’est pas moi que vous voyez, maintenant voyez-moi ! »

Comment vous êtes vous préparée pour ce rôle vraiment physique ?
Bien, je suis allée à l’académie de police, ça a été merveilleux, je devais tirer avec des révolvers, et j’ai adoré ça ! Je n’avais jamais tenu une arme avant ! Vous savez, toute ma vie j’ai grandi avec un père qui avait toujours une arme sur lui, il la posait quelque part et personne n’avait le droit d’y toucher, et je n’y aurais jamais touché. Alors, la première fois que j’ai eu une arme à feu entre les mains j’étais un peu nerveuse. A l’académie, ils faisaient du tir sur cible, e comme ils nous faisaient faire les exercices qu’ils pratiquaient, j’ai dû les faire ! Et j’étais très douée pour ça !
Steve Estrada, la personne qui m’entraînait et qui entraînait les recrues, m’avait dit : «  Vous êtes très douée ! Vous feriez un bon policier ! ». Donc j’ai fait ça et j’ai aussi un peu appris à me battre, mais ça je l’ai appris aussi avec l’entraîner sur le plateau… c’était amusant !

Vous avez aimé ça ?
Carrément ! J’ai toujours été très physique, mais plus comme une danseuse que comme une bagarreuse !

Vous êtes une actrice très complète. Avez-vous des « petits trucs » pour susciter  l’émotion chez le spectateur… Comment travaillez-vous vos personnages ?
Vous savez, ça dépend des personnages, quand je lis quelque chose pour la première fois, j’essaie de m’identifier au personnage avec quelque chose de personnel, quelque chose que je peux apporter de mon expérience personnelle, un peu comme une « méthode » si vous voulez, et de trouver les choses auxquelles je vais pouvoir me rapprocher… Parfois, s’il y a quelque chose d’émotionnel, je vais utiliser différentes choses : ça peut-être de la musique, en fait j’ai cette habitude de toujours relier de la musique à un personnage, de façon à saisir un sentiment ou une émotion, mais également un souvenir de quelque chose qui m’affecte… , par exemple, si je vous regarde, c’est que je regarde mais je vois quelqu’un d’autre… Souvent si le scénario est très bien écrit, vous n’avez pas beaucoup à faire, parce que c’est vraiment sincère, ça vous parle, ça vous envahit.
Ensuite concernant l’image du personnage… quelquefois j’arrive à avoir ne idée visuelle de ce à quoi le personnage ressemble, comme quand vous regardez quelqu’un et que vous voyez comment il s’habille, la façon dont il est coiffé, vous saisissez de suite une impression de qui il est … donc cela m’aide, c’est comme lorsque vous mettez  le costume, que vous vous coiffez, là vous vous dites : « Voici un personnage », c’est comme si vous commenciez à vous transformer. Mais vous devez saisir la partie intérieure également, sinon ce n’est pas très sincère.

Au cours de vos tournages, vous avez travaillé avec des acteurs et des réalisateurs très doués, pourriez-vous nous parler de vos plus belles rencontres ? Oui, j’ai travaillé bien sûr avec de grands, grands acteurs et aussi avec les meilleurs réalisateurs : Brian et Steven, Robert Zemeckis – pour son premier film – et Paul qui était incroyable… Puis Eric Rochant sur le film les Patriotes. Je l’avais adoré. La première fois que je l’avais rencontré, en Californie, nous avions simplement discuté du scénario, et quand je l’ai quitté, je me suis dit « Il faut que je travaille avec lui » et donc j’appelle mon agent et je lui dis qu’il faut que je le revoie ! Lorsqu’il m’a rappelé je lui ai dis : « je dois faire ce film ! ». Ceux là se sont les réalisateurs. Pour ce qui est des acteurs, il y avait John Travolta, John Lithgow, Richard Dreyfuss, bon sur le coup je me rappelle pas de tous, mais j’ai même adoré travaillé avec Michel Paré sur Philadelphia Experiment, c’tait une bonne expérience. J’ai été très chanceuse avec mes partenaires.

Vous nous manquez beaucoup ! Avez-vous des projets de films dans un avenir proche ?
Vous savez, je n’en ai pas ! J’ai fait un très grand changement dans ma vie, et il y a de cela quasiment dix ans. Depuis ce temps je travaille sur un projet qui me tient à cœur, un peu comme l’œuvre d’une vie. Wendie Jo Sperber qui a fait deux films avec moi, « I Wanna hold your Hand » et « 1941 », on lui a diagnostiqué un cancer en 1997 et en 2000, elle est venue me voir et elle m’a dit : « Je voudrais ouvrir un centre de soins, tu connais tout sur le yoga et tous ces trucs alternatifs, est-ce que tu pourrais m’aider ? » et je lui ai répondu : «  D’accord, mais un peu… » et en fait pendant quasiment les dix dernières années, j’ai travaillé à la création de ce centre de soins, et aujourd’hui c’est devenu très important pour moi de me consacrer à se projet personnel. J’ai perdu deux frères, et ça change complètement la façon dont vous ressentez les choses. Cela dit, si un bon film se présentait à moi, je dirai : « ok ! ».

Interview de Romain B. et Richard B.

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