28 semaines plus tard ► Anecdotes du film
Cette section rassemble les anecdotes du film 28 semaines plus tard, regroupées en différentes catégories.
L’origine du mal (Anecdote)
Quatre ans après l’énorme succès international de 28 JOURS PLUS TARD, son réalisateur Danny Boyle, le producteur Andrew Macdonald et le scénariste Alex Garland pensaient que le moment était venu de réaliser une suite à leur film. Andrew Macdonald raconte : « Nous avons été très surpris par le succès phénoménal du premier film, en particulier aux Etats-Unis. Cela nous donnait la possibilité de faire un second film avec un public déjà acquis. Les spectateurs attendaient une suite, et réussir à les satisfaire à nouveau était un défi intéressant. Le plus difficile a été de trouver une histoire encore plus intense et profonde que celle du premier film. »
Pour commencer, les cinéastes se sont demandé si leur histoire allait se dérouler avant ou après le premier film. 28 JOURS PLUS TARD raconte comment un virus dévaste toute la population anglaise à la suite de l’intrusion de militants pour les droits des animaux dans un centre de recherche utilisant des primates. Transmissible par simple contact avec le sang, le virus transforme les humains infectés en monstres sanguinaires. Pendant 28 jours, le pays entier sombre dans un chaos meurtrier alors qu’une poignée de survivants lutte désespérément pour sauver sa vie. Andrew Macdonald se souvient : « Alex nous a proposé pleins d’idées, dont celle de raconter ce qui pourrait se passer après l’extinction du virus et la levée de la quarantaine. Nous nous sommes demandé ce qui se passerait si l’Angleterre n’était plus peuplée que de 500 habitants, et qui viendrait alors s’occuper des survivants et des réfugiés. Ces questions nous passionnaient et elles ont servi de base au développement de notre histoire. »
Le scénariste Rowan Joffe, qui a écrit GAS ATTACK de Kenneth Glenaan et LAST RESORT de Pawel Pawlikovski, a été engagé pour écrire une première ébauche du scénario pendant que les producteurs partaient à la recherche d’un réalisateur. Danny Boyle raconte : « Nous cherchions quelqu’un qui soit capable d’apporter un nouvel élan tout en restant dans le ton du premier film. Comme la majeure partie de l’histoire se déroule à Londres, il nous paraissait intéressant de prendre un réalisateur qui ne soit pas anglais afin de donner de la ville une nouvelle vision. Je venais de voir INTACTO, le premier long métrage du réalisateur espagnol Juan Carlos Fresnadillo. Son film a rencontré un succès international considérable et les critiques étaient très bonnes. J’ai moi-même trouvé son thriller absolument fantastique, il avait une énergie et une intensité remarquables et son style était très personnel. J’ai alors demandé à Andrew Macdonald et Alex Garland de regarder INTACTO, et ils ont tout de suite été aussi convaincus que moi que Fresnadillo était le réalisateur que nous recherchions. Nous l’avons contacté et il a accepté de faire le film avec son partenaire et producteur espagnol Enrique Lỏpez-Lavigne. »
Le producteur Allon Reich explique : « C’était fantastique d’avoir en même temps Juan Carlos Fresnadillo et Enrique Lỏpez-Lavigne. Juan Carlos est très méticuleux, il porte une grande attention aux détails. Quant à Enrique, c’est une vraie boule d’énergie et un dingue de cinéma qui a vu tous les films d’horreur. Ils se complètent parfaitement et leur approche commune de la vie fait qu’ils fonctionnent comme une force particulièrement créative. »
Juan Carlos Fresnadillo confie : « J’ai adoré 28 JOURS PLUS TARD, c’était un grand honneur pour moi d’avoir été choisi pour réaliser sa suite. Mais en même temps, j’étais terrifié par le défi que représentait un film comme celui-ci. Au début, je ne savais pas très bien ce qu’on attendait de moi, j’ignorais si je devais improviser en partant du premier film ou rester dans sa lignée, et j’étais donc un peu hésitant. Mais DNA Films a insisté pendant un ou deux mois et j’ai fini par accepter. Dès que nous nous sommes rencontrés, je me suis senti à l’aise avec eux car ils étaient très ouverts à mes idées. »
Juan Carlos Fresnadillo et Enrique Lỏpez-Lavigne ont commencé à travailler sur le scénario avec l’aide du scénariste espagnol Jesus Olmo, afin de développer l’histoire d’une famille ayant survécu aux événements du premier film. Enrique Lỏpez-Lavigne raconte : « L’idée de cette famille était intéressante et nous voulions développer son histoire. Comme il est difficile de faire découvrir un nouveau monde au travers du regard de quatre personnes au lieu d’une, nous avions besoin de trouver un concept fort qui puisse soutenir l’histoire. C’est là que nous avons eu l’idée de partir du fait que personne ne se tire jamais indemne de son passé. »
Le réalisateur poursuit : « Nous avons travaillé sur le scénario pendant presque un an avant d’arriver à une version qui nous satisfasse vraiment. Mais j’étais inquiet de savoir si les producteurs allaient aimer car bien que située dans le même contexte et exploitant la même vision apocalyptique du monde, l’histoire était spéciale et très différente du premier film. Heureusement, ils ont beaucoup apprécié. »
Danny Boyle commente : « Un réalisateur anglais aurait sans doute fait quelque chose de très similaire à mon film. C’est pour cela qu’il était intéressant de prendre Juan Carlos car c’est un réalisateur d’origine espagnole qui baigne en même temps dans la culture anglo-saxonne. Son regard est donc nourri par diverses influences et cela lui donne une vision des choses très différente et intéressante. Beaucoup de très bons films sont faits en ce moment par des cinéastes américains d’origine latine et des réalisateurs espagnols. Je suis heureux de pouvoir participer à ce mouvement. »
Survivants et Contaminés (Anecdote)
Le scénario terminé, il était temps de passer à la recherche des acteurs qui allaient incarner les survivants de la terrible épidémie. La difficulté était de réunir un ensemble de comédiens qui puissent constituer une famille solide et crédible capable de faire face aux horribles événements de l’histoire.
Pour jouer Don, le père, les cinéastes cherchaient un acteur d’expérience capable de porter le film sur ses épaules et d’aider sur le plateau les autres comédiens, en particulier les enfants. Connu dans le monde entier grâce à THE FULL MONTY de Peter Cattaneo et TRAINSPOTTING et LA PLAGE de Danny Boyle, Robert Carlyle a été contacté pour le rôle. Andrew Macdonald déclare : « Robert était tout à fait le genre d’acteur dont nous avions besoin pour porter cette histoire et lui donner une grande force. »
Danny Boyle ajoute : « Robert Carlyle est un acteur d’une qualité exceptionnelle. Il a élevé son art à un très haut niveau. Vous pouvez être certain que sa prestation sera toujours excellente. Un tel talent individuel était ce que nous recherchions, car le film repose beaucoup sur les émotions intenses de ses personnages. »
Robert Carlyle raconte : « Au début, j’étais un peu inquiet car le premier film était vraiment excellent, et j’espérais que le second le serait encore plus. Et puis en lisant le scénario, je me suis aperçu que cette suite allait réellement être brillante. »
Juan Carlos Fresnadillo et Enrique Lỏpez-Lavigne se sont rendus en avion en Ecosse pour rencontrer Robert Carlyle. L’acteur se souvient : « Quand nous avons parlé du film ensemble pour la première fois, Juan Carlos a tenu à souligner qu’il était important que mon personnage ressente de la compassion pour les contaminés. J’ai trouvé cela très intéressant car c’est un élément de l’histoire auquel personne n’aurait jamais pensé. Je lui ai demandé pourquoi et il m’a répondu qu’après tout, ce n’étaient que de pauvres malheureux qui avaient perdu leur vie et leurs enfants à cause du virus. C’était une façon très délicate de voir les choses. Pour lui, il était important de montrer qu’au-delà de leur folie et de leur rage, ces gens avaient été autre chose avant, et qu’il y avait encore en eux un cœur qui battait. »
Robert Carlyle continue : « Mon personnage, Don, était chef de projet sur des sites en construction. Pendant l’épidémie, ses enfants étaient en vacances en Espagne. Durant la période où le pays était à feu et à sang, il a réussi à survivre avec sa femme et s’est ensuite installé dans une maison à la campagne. Mais les choses n’en restent pas là et les infectés font leur retour. Dans le chaos qui s’ensuit, Don parvient à s’enfuir et laisse sa femme derrière lui en pensant qu’elle est morte. »
Juan Carlos Fresnadillo observe : « Robert Carlyle est un acteur fascinant et un grand professionnel. Il savait que c'était la première fois que je travaillais en anglais et il m’a beaucoup aidé à ce niveau. Il a facilité mon travail de réalisateur. Son personnage apparaît dès le début du film et grâce au talent de Robert, il vous propulse directement dans son histoire et emporte toute votre sympathie. »
Pour la mère, Alice, Juan Carlos Fresnadillo s’est tourné vers la célèbre actrice Catherine McCormack, révélée à l’échelle internationale avec BRAVEHEART de Mel Gibson. Juan Carlos Fresnadillo raconte : « Avec elle, j’ai eu comme un coup de foudre… J’ai vu tous ses films et je la trouve merveilleuse. Elle interprète la mère de famille, c’est un rôle assez court alors nous avions besoin d’une personne avec un très fort charisme pour marquer le public durablement. Et c’est ce qu’elle a fait avec un grand talent et un style complètement stupéfiant. Dans cette histoire, elle est à la fois une menace et une mère, et c’est une ambiguïté que Catherine a su mettre en avant avec une grande justesse. Elle a introduit dans le film une dimension très réaliste et sincère. »
Catherine McCormack confie : « Je ne suis pas fan de films d’horreur, mais j’avais bien aimé 28 JOURS PLUS TARD. Il y avait beaucoup de suspense, d’originalité et d’énergie dans ce film, et ce sont des qualités que j’apprécie. De plus, je trouvais le film de Juan Carlos Fresnadillo, INTACTO, absolument fantastique et j’avais très envie de travailler avec lui.
« Bien qu’Alice n’apparaisse pas très longtemps dans le film, son rôle est très important pour l’histoire. Ses iris ont des couleurs différentes et le public découvre plus tard que c’est un trait génétique qui la rend immunisée au virus, et qu’elle a transmis ce don à son fils, Andy. Quand les contaminés reviennent, Don s’enfuit et la laisse derrière lui en pensant qu’elle est morte. En fait, elle va survivre et essaiera ensuite de le retrouver. C’était la première fois que je jouais avec Robert Carlyle. C’est un acteur merveilleux que j’admire depuis longtemps. J’ai une grande estime pour lui, c’est l’homme le plus agréable, le plus gentil et le plus intelligent que je connaisse. Ce fut un grand plaisir de travailler avec lui. »
L’actrice australienne Rose Byrne interprète Scarlet. Le producteur Allon Reich se souvient : « Danny Boyle l’avait engagée pour SUNSHINE après l’avoir vue dans TROIE. Je me souviens de lui en train de dire que malgré tous les effets spéciaux, Brad Pitt et tout le reste, cette superbe jeune femme parvenait à voler la vedette à tous les acteurs chaque fois qu’elle apparaissait à l’écran. »
Andrew Macdonald poursuit : « Nos avons pensé qu’elle serait sensationnelle dans le rôle de Scarlet. Sur SUNSHINE, elle avait fait un travail admirable, c’est une actrice capable de s’immerger dans n’importe quel rôle. Dès que la caméra tourne, elle devient quelqu’un d’autre. Elle était vraiment un atout supplémentaire pour le film. »
Rose Byrne explique : « Scarlet est un médecin militaire stationné avec l’armée américaine pour maintenir la quarantaine en Angleterre. C’est une femme intelligente et très sûre d’elle. En même temps, elle a aussi un petit côté rebelle face à l’armée et à ses codes. »
L’actrice déclare : « J’aime ce genre de films. J’adore les films d’horreur ! Je me souviens que quand j’étais petite, j’avais supplié ma mère de louer LES GRIFFES DE LA NUIT quand il est sorti en vidéo, je devais avoir 12 ans à cette époque. J’avais aussi adoré HALLOWEEN, VAMPIRE VOUS AVEZ DIT VAMPIRE ? et VENDREDI 13. »
Un travail d'équipe (Anecdote)
Comme le premier film, 28 SEMAINES PLUS TARD a été tourné presque entièrement à Londres. Andrew Macdonald explique : « L’histoire se déroule à nouveau dans les rues complètement désertes de Londres. Six mois se sont écoulés depuis l’action du premier film et les autorités essayent de reconstruire et de nettoyer la capitale. »
Avec Juan Carlos Fresnadillo et Enrique Lỏpez-Lavigne aux commandes et Danny Boyle et Alex Garland à la production, les cinéastes avaient tous les atouts pour créer un film mêlant une vision nouvelle aux éléments qui avaient fait le succès du premier film.
Andrew Macdonald explique : « Danny Boyle et Alex Garland, respectivement réalisateur et scénariste du premier film, sont cette fois-ci producteurs exécutifs, des rôles également clés dans la création d’un film. Alex s’est beaucoup occupé de l’histoire en travaillant avec plusieurs scénaristes. Il a aussi passé beaucoup de temps avec Juan Carlos, en particulier durant la première moitié du tournage, pour l’aider sur les dialogues et avec les acteurs. De son côté, Danny a aidé Juan Carlos au niveau du casting et l’a conseillé pour son travail avec l’équipe de tournage. Il a aussi tourné pendant trois jours avec la deuxième équipe et a filmé quelques-unes des scènes d’ouverture du film. Ce sera intéressant de voir si quelqu’un parvient à remarquer ce détail ! »
Juan Carlos Fresnadillo commente : « J’ai demandé de l’aide à Danny Boyle et Alex Garland car je ne connaissais pas très bien la ville, et parce que c’était la première fois que je tournais un film dans une langue qui n’était pas la mienne. J’étais très soucieux de la façon de voir les choses de Danny Boyle car de multiples façons, il est à l’origine de ce film. Comme je voulais rester dans la même veine que 28 JOURS PLUS TARD, j’avais absolument besoin de son aide. Tout en restant fidèle au film de Danny, je me suis efforcé d’apporter un nouveau regard sur les thèmes de cette histoire. »
En plus de Danny Boyle et Alex Garland, les cinéastes ont eu la chance de travailler à nouveau avec plusieurs autres membres de l’équipe du premier film. Andrew Macdonald note : « Certains de nos collaborateurs clés du premier film sont venus nous rejoindre pour cette nouvelle aventure, dont Mark Tildesley, l’un des meilleurs chefs décorateurs anglais, le compositeur John Murphy, le monteur Chris Gill et le superviseur des effets spéciaux Richard Conway. »
En plus des membres du premier film, Juan Carlos Fresnadillo a fait venir le directeur de la photographie Enrique Chediak, la chef costumière Jane Petrie et Cliff Wallace, de Creature Effects, pour les maquillages spéciaux.
Londres désertée (Anecdote)
Une grande partie du style visuel et de l’ambiance du film reposait sur les décors et l’apparence post-apocalyptique de Londres. Le chef décorateur Mark Tildesley raconte : « Je me suis inspiré de situations à peu près similaires qui ont pu se dérouler dans le monde. Nous avons tous vu à la télévision ce qu’un ouragan comme Katrina peut faire à une ville. Après une telle catastrophe, les gens errent dans la ville pour trouver un moyen de s’en sortir. C’est un peu la même situation dans le film, les gens se déplacent tous vers les mêmes endroits, ils sont rationnés et ils essayent de s’organiser en groupes pour déblayer la ville. »
Pour le tournage, Mark Tildesley et les cinéastes ont cherché une partie de Londres qui puisse proposer un contraste entre la vieille ville d’avant l’épidémie et la nouvelle Londres en reconstruction. L’endroit devait aussi permettre de montrer les conditions de vie des habitants durant la repopulation du pays.
Pour représenter le District Un, le choix s’est porté sur un quartier de la ville, Isle of Dogs, bordé par la Tamise sur trois de ses côtés. Mark Tidesley explique : « Nous nous sommes demandé où l’armée commencerait à reconstruire la ville après une telle catastrophe, et nous avons finalement décidé que Isle of Dogs ferait un endroit assez propice. Visuellement, c’est une zone très intéressante et ses infrastructures sont en très bon état. La lumière est bonne et le quartier produit sa propre électricité. De plus, une grosse société de télécommunication y est implantée, ce qui est un avantage certain en cas d’isolement, et il est complètement entouré par la Tamise, ce qui permet de le sécuriser facilement. »
Mark Tildesley poursuit : « Le premier film donnait une vision assez classique de la ville. Pour celui-ci, l’idée était de montrer un monde nouveau et plus propre. Nous avons donc essayé de donner au film une apparence plus austère, dépouillée et triste pour souligner que Londres commençait sa reconstruction. Ce contraste est sensible lorsque les enfants vont à Wembley. Durant leur voyage, ils traversent la ville et passent dans des quartiers qui rappellent le premier film. C’est un peu comme un retour en arrière. »
Pour la chef costumière Jane Petrie, les costumes des contaminés devaient souligner qu’ils avaient été des humains comme les autres. Elle explique : « Les costumes que portent les infectés transmettent l’idée que leur vie s’est interrompue brutalement en plein milieu de leurs activités quotidiennes. Qu’ils portent encore sur eux leurs costumes de travail ou leurs habits personnels, un seul regard suffit à saisir ce qu’ils pouvaient faire et être avant d’être infectés. A part le sang et les traces de vomissures, ils sont restés tels qu’ils étaient au moment où le virus les a frappés. »
Imogen Poots raconte : « J’adorais regarder quand ils maquillaient et recouvraient de sang les acteurs qui jouaient les contaminés ! Ils étaient vraiment terrifiants, surtout quand ils vous couraient après ! Rien que d’y penser, j’en ai encore la chair de poule… Ce qui était amusant, c’est qu’au naturel ils n’avaient pas l’air si effrayants que ça. Par contre, quand la caméra se mettait en route et qu’ils étaient après vous en train de grogner et de hurler, ils devenaient vraiment horribles. C’était très angoissant ! »
10 semaines plus tard... (Anecdote)
Les studios Three Mills, situés à l’est de Londres, ont servi de base à la production. Les prises de vues ont débuté en août 2006 et ont duré dix semaines. Après une semaine de répétitions, Juan Carlos Fresnadillo a placé ses caméras durant neuf semaines presque uniquement à Londres, dans les quartiers de la City, d’East London et de Canary Wharf.
Une semaine de tournage a aussi réalisée dans le comté du Hertfordshire. Andrew Macdonald explique : « Dans le scénario, le District Un dans lequel se passe une bonne partie de l’histoire était situé sur Isle of Dogs, qui se trouve dans le quartier de Canary Wharf. Pour y tourner, il a fallu obtenir des autorisations des autorités locales. C’était un lieu idéal pour le film car il est entouré par la Tamise, ce qui permet une sécurisation plus facile par l’armée et d’en faire une véritable forteresse. Les gens peuvent arriver par l’aéroport de la ville et rejoindre directement le cœur du quartier en prenant une ligne de train aérien qui relie les deux endroits. »
Les scènes où Doyle, Scarlet, Tammy et Andy s’échappent du District Un et traversent les rues désertes de Londres ont été tournées tôt le matin avec l’aide de la police et du conseil municipal. Parmi les lieux de tournage du film figurent Tower Bridge, Trafalgar Square, Shaftsbury Avenue, Regents Park, le Millennium Bridge et Wembley.
Juan Carlos Fresnadillo commente : « Le plus grand défi pour moi était de rendre cette histoire la plus crédible possible. A la place du spectateur, je sais que j’aimerais voir un film avec des personnages et des décors réalistes et une histoire qui pourrait presque m’arriver. C’est pour cela que le film ressemble un peu à un documentaire d’horreur : nous avons voulu une ambiance très proche de ce qui pourrait se passer réellement. C’est une manière de filmer difficile car il faut beaucoup de caméras et tourner comme des journalistes sur le terrain, caméra au poing. Le jeu des acteurs, les décors et tout ce qui faisait partie du film devaient s’adapter à cette façon de faire pour rester dans le ton du documentaire. C’est un style inhabituel pour un film, mais pour notre histoire c’était le meilleur mode de narration possible. »
Jeremy Renner note : « 28 SEMAINES PLUS TARD a été tourné un peu comme un film indépendant. Sur un tournage normal, vous disposez d’un plan de tournage qui vous permet de savoir ce que vous allez tourner scène après scène, plan après plan. Avec Juan Carlos Fresnadillo et Enrique Lỏpez-Lavigne, on ne pouvait jamais savoir à l’avance exactement ce qui allait être filmé car leur créativité apportait toujours des choses nouvelles. Souvent, ils mettaient en place une scène et puis soudain, une meilleure idée leur traversait la tête et les poussait à tout changer au dernier moment. En filmant comme ils l’ont fait, avec des caméras portables, l’image bouge, le spectateur va avoir l’impression d’être lui-même au cœur de l’action, en plein milieu de Londres et poursuivi par des hordes de monstres. »
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