Festival de Gerardmer - J2
Deuxième journée avec la neige et McTiernan
De notre envoyée spéciale Emmanuelle Touret
GERARDMER JOUR 2
Ce matin, réveil plutôt difficile, la petite ville Vosgienne est noyée sous une tempête de neige avec plus de 20 cm tombée durant la nuit.
La matinée commence donc par « Moon » réalisé par Duncan Jones.
Même après deux visionnages, ce film reste pour moi un pur chef d’œuvre. Sam Rockwell est un acteur exceptionnel, la musique de Clint Mansell est magnifique, émouvante et envoûtante. La réalisation est juste et soignée du premier au dernier plan. Le scénario est simple et pourtant admirablement brillant. La narration du film est si dramatique qu’on ne peut s’empêcher de verser des larmes de tristesse mais aussi de remerciement à ce superbe réalisateur.
Pour me remettre doucement de mes émotions de « Moon », je cours assister à la conférence donnée par John McTiernann. L’introduction commence par l’entrée d’un prédator, suivi de son maître.
(vidéo de la conférence prochainement).
Le film de fin d’après midi, intitulé « Amer» et réalisé par Hélène Cattet et Bruno Forzani, est un giallo poético-érotico-sensuel. En effet, le métrage ne comporte que très peu de dialogues et joue principalement sur les sons environnants afin de donner naissance à une sonorité sensuelle. Le jeu des actrices est sublime. La réalisation est très propre et respecte parfaitement les codes visuels du giallo.
Même s’il ne tend à viser qu’un certain public de connaisseurs, ce premier film est vraiment très prometteur. Une agréable découverte.
Hélène Cattet et Bruno Forzani, très complices sur Amer
La soirée se poursuit ensuite avec l’hommage à John McTiernan, président de cette 17ème édition, qui fut fortement ému.
Une introduction de Lionel Souchan
L'entrée d'un grand réalisateur
McT, très ému par l'acceuil du public
Suite à l’hommage, s’enchaîne « 5150, rue des Ormes » réalisé par Eric Tessier.
Marc-André Grondin, Normand D’Amour, Sonia Vachon, Mylène St-Sauveur, Elodie Larivière, la direction d’acteur est épatante. Le pitch de l’histoire pourrait paraître un peu banal pour certain mais finalement, la tension monte au fur et à mesure jusqu’à virer entièrement dans la folie. On y prend du plaisir et la salle entière a été conquise.
Eric Tessier
Direction maintenant le restaurant St Remo pour déguster un succulent plat de pâtes puis le Grand Hôtel pour terminer la soirée et écouter Alex au piano.
Publié le samedi 30 janvier 2010 à 16h07
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