Retrouvez De Cape et de Crocs
Un aperçu de l'univers créé par Ayroles et Masbou

Le tome 8 de la série De Cape et de Crocs paraîtra le 2 novembre prochain, alors pourquoi pas profiter de l’occasion pour parler un peu de cette série peu ordinaire !
Mais avant de faire place à ce petit dossier, sachez que les deux auteurs Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou dédicaceront leur album en avant-première ce week-end d’octobre 2007 au festival Quai des bulles de St Malo, puis le vendredi 23 novembre 2007 à 17h aux Virgin des Champs Élysées à Paris, et le 10 décembre 2007 à la librairie Bachi-Bouzouk de Pau qui leur consacre une exposition.
« Le rideau se lève sur la Venise du Grand Siècle, la cité des saltimbanques et des spadassins, où le verbe est une arme et l’escrime est un art.
Dans ces deux domaines, Armand Raynal de Maupertuis et Don Lope de Villalobos y Sangrin sont passés maîtres. Le premier est gascon, fine lame, poète, hâbleur, rusé ; c’est un renard. Le second est andalou, bretteur redoutable, hidalgo ombrageux, féroce parfois ; c’est un loup. Ces deux gentilshommes en quête de gloire et de fortune vont embarquer pour une chasse au trésor qui les mènera de geôles en galères, d’abordages en duels, jusqu’aux confins des mondes. Récit d’aventure ? Fable ? Farce ? Romance ?
Il y a de tout cela dans De Cape et de Crocs, fresque bondissante, épique et cocasse qui renouvelle avec brio un genre jusqu’ici peu traité en bande dessinée : la comédie de cape et d’épée. »


La comédie de cape et d’épée en bande dessinée Quand la bande dessinée rencontre le roman, le théâtre et le cinéma, quand les animaux rivalisent d’esprit avec les humains, cela donne... une série riche de mille et une références, savamment distillées par des auteurs aussi cultivés que malicieux. La meilleure façon de revisiter nos classiques!


LE ROMAN DU RENARD, DU LOUP ET DU LAPIN
Ils ont l’esprit aussi aiguisé que l’épée. Ils ne manquent jamais de répartie ni de galanterie. Les héros de De Cape et de Crocs évoquent les plus grands aventuriers de la littérature romanesque... en y ajoutant, par leur apparence animale, un zeste de fable qui rend leur odyssée plus humaine encore.
FANTASTIQUES VOYAGES « Les péripéties de nos héros évoquent forcément Dumas, Gautier ou Stevenson, ces écrivains du XIXéme qui ont contribué à ancrer mousquetaires et pirates dans l’imaginaire collectif. Mais De Cape et de Crocs subit aussi l’influence d’auteurs plus contemporains de l’action : les récits de voyages fantastiques de Swift, Defoe, Cyrano de Bergerac (le vrai), les utopies de Thomas More, les oeuvres de Scarron, Rabelais, Cervantès... » A. Ayroles
LES ANIMAUX ONT LA PAROLE « De Cape et de Crocs n’est pas une BD animalière : seules quelques bêtes douées de parole évoluent au milieu d’humains et d’animaux “ normaux ”. Ce postulat absurde nous permet de mettre en scène des situations très décalées, où l’humour burlesque qui caractérise la série flirte avec le nonsense. C’est aussi le moyen de pré­senter d’emblée des caractères très typés, toujours dans l’esprit de la commedia dell’arte et de ses masques, même si au fil des tomes les héros dévoilent d’autres facettes de leur personnalité. Enfin, ces animaux parlants renouent avec l’esprit des fabulistes qui, d’Esope à la Fontaine en passant par le roman de Renart, ont usé de cet artifice pour fustiger les travers humains. D’ailleurs, le patronyme des héros peut laisser supposer que l’un serait le descendant d’un illustre goupil – dont le domaine avait pour nom Maupertuis – et que l’autre appartiendrait à la lignée des Ysengrin... » A. Ayroles
COUPS DE THÉÂTRE
De la commedia dell’arte à Cyrano, de Molière à Racine, c’est tout le théâtre classique qui se trouve convoqué sur les planches de cette bande dessinée. Amoureux, avare, matamore, capitan... autant de rôles, autant de personnages lancés dans les situations rocambolesques d’une pièce qui ne comptera pas moins de... dix actes ! Adaptée deux fois sur les planches de théâtres véritables, la série d’Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou ne pouvait recevoir plus belle révérence.
LE THÉÂTRE « Le théâtre est présent à travers les nombreuses références, les clins d’oeil et les détournements qui émaillent le récit, mais son influence ne s’arrête pas là. Le premier album s’ouvre sur un lever de rideau ; la plupart des personnages correspondent à des “ masques ”, des archétypes théâtraux ; la tournure des dialogues, la mise en scène de certaines cases et jusqu’au “ jeu ” de nos comédiens de papier sont marqués par le théâtre. » A. Ayroles
CYRANO DE BERGERAC « Des escrimeurs qui rêvent de voyages dans la Lune évoquent forcément Cyrano de Bergerac – le personnage de Rostand, bien sûr, mais aussi le Cyrano historique, bretteur hors pair qui écrivit un roman relatant son exploration de la Lune. Le vrai Cyrano est également lié à l’univers du théâtre, puisqu’il est aussi l’auteur d’une comédie, Le Pédant joué, et d’une tragédie : La Mort d’Agrippine. » A. Ayroles
DU BON USAGE DE L’ALEXANDRIN « Les alexandrins s’imposaient donc dans les dialogues de De Cape et de Crocs. Ceux du tome 1 sont plus qu’approximatifs. Depuis, j’ai potassé les règles de versification et les alexandrins qui apparaissent dans les derniers albums respectent les canons du genre : alternance des rimes mâles et femelles, césure à l’hémis-tiche... Des contraintes très sévères auxquelles viennent s’ajouter celles propres à la bande dessinée : il est très délicat de faire entrer dans une case des vers de douze pieds! » A. Ayroles
DE CAPE SUR LES PLANCHES « À l’occasion de la sortie du tome 4, j’avais écrit une “ farce héroïque en un acte et en vers ” relatant la rencontre des deux héros ; cette pièce a été créée à Versailles par la compagnie du Théâtre des deux rives. Une autre troupe, la Compagnie des masques, a monté récemment une adaptation des deux premiers tomes. Voir ainsi nos personnages prendre vie est extrêmement réjouissant ! Et il est amusant de voir nos albums, qui mettent en scène un “ théâtre dans le théâtre”, prolonger leur mise en abîme sur les planches. » A. Ayroles

COMME AU CINÉMA !
Qui dit cape et épée dit évidemment cinéma ! Plongés dans la nuit vénitienne, agrippés à la voilure d’un navire pirate, ou retranchés dans les profondeurs d’une île mystérieuse, les acteurs de cette folle odyssée évoluent dans des décors dignes des grandes productions cinématographiques, tant françaises qu’hollywoodiennes.
PETIT ET GRAND ÉCRAN « Mon crayon dans une main, des tubes de couleur plein la table ! Les silhouettes d’un loup et d’un renard, épées tirées, esquissées sur le papier ! Un duel se prépare ! Mais comment diable en suis-je arrivé là ? Remontons de trente ans en arrière. Elle est là l’origine véritable de De Cape et de Crocs ; sur l’écran noir et blanc du poste de télévision des dimanches soir. Jean Marais arrache son masque, “ Si tu ne viens pas à Lagardère...” ! Gérard Barray, formidable d’Artagnan, bondit de table en table en riant ! Michèle Mercier, mer­veilleuse Angélique, lance un inoubliable “ Geoffrey ! ” à son pirate de mari qu’elle croyait mort. Stewart Gran­ger est Scaramouche ; Burt Lancaster, le Corsaire Rouge ; Tyrone Power, Zorro ; et Guy Delorme, traître éternel, tombe une fois de plus de la plus haute tour sous le coup d’estoc fatal du capitan ! C’est tout cela De Cape et de Crocs : un formidable duel virevoltant auquel, depuis, sont venus se mêler Rob Reiner et son extraordinaire Princess Bride, Terry Gilliam et les Monty Python, le Rocky Horror Picture Show, La Guerre des étoiles et tant d’autres soleils couchants, de mers déchaînées, de couleurs et... de rêves ! » J.-L. Masbou
GUY DELORME, LE VÉRITABLE MENDOZA « Arrive un jour dans ma boîte aux lettres, comme ayant traversé trois siècles d’histoire, une jolie enveloppe cachetée de cire, à l’écriture élégante, sur papier jauni. La demoiselle se prénomme Isabelle ; elle adore notre série depuis le début et a découvert sur Internet qu’Alain et moi nous étions inspirés pour Mendoza d’un acteur français, traître systématique des films de cape et d’épée des années 60 et au nom injustement oublié : Guy Delorme. Ménageant le suspens, la demoiselle ne me décline sa véritable identité qu’à la fin de sa lettre : Isabelle Delorme ; Guy Delorme est son père ! BOUM ! Quelque temps plus tard, mon téléphone sonne. Je décroche.
La voix d’une femme :
— Allô, monsieur Masbou ? Je vous passe le capitan Mendoza ! — Pardon ? Qui ? Allô, fiston ? Ici Mendoza ! Comment ça va ? RE-BOUM !
À l’autre bout du fil, Guy Delorme ! Le Guy Delorme ! Celui du Bossu, du Miracle des loups, des Trois mous­quetaires, du Capitan, de Corsaires et flibustiers, de Thierry la Fronde ! Pendant une demi-heure, on se tutoie long comme le bras, on se félicite, on rit beaucoup, surtout moi ; j’ai un air idiot et un sourire béat que je mettrai toute la soirée à effacer ! Le festival de Bercy Village (1) approche, on se donne rendez-vous. Je téléphone à Alain qui n’en croit pas ses oreilles. Bercy Village ? Un moment fabuleux ! Une de ces journées parfaites comme on n’en voit que dans les films, pleine d’émotions et d’amitié. Un gros cadeau que tout le monde se faisait passer de main en main ! Un cadeau qui continue à circuler pour nous, et vous, dans notre septième album avec une préface du plus grand méchant du cinéma de cape et d’épée. Un méchant gentil comme tout. Merci Guy ! »
J.-L. Masbou

À LA FIN DE L’ENVOI, LA BANDE DESSINÉE !
Mais fi de toutes ces belles références ! À trop les embrasser, ne risque-t-on pas de mal étreindre la bande dessinée ? Ce serait mal connaître nos auteurs : soucieux de faire apprécier leur récit au plus grand nombre, ils se sont ingéniés à nous le conter avec fluidité, légèreté et humour. Or comme chacun sait, rien n’est plus complexe que la simplicité, surtout en bande dessinée...
LA BANDE DESSINÉE, UNE LECTURE À PART « Lire une bande dessinée ne va pas de soi. Lorsqu’on n’est pas “tombé dedans étant petit’’, il est parfois difficile de décrypter ces étranges enchaînements de textes et d’images. Or nous proposons au lecteur un univers baroque, foisonnant, où l’on s’exprime de manière ampoulée, où les nombreux personnages effectuent souvent des actions simultanées, où certains gags visuels sont conçus comme des chorégraphies... C’est pour­quoi nous veillons tout particulièrement à la fluidité de la narration : l’enchaînement des vignettes, des séquences, la composition des images, l’emplacement des phylactères qui induit le sens de lecture... » A. Ayroles
RICHESSE ET SIMPLICITÉ « Tout en restant dans un cadre classique, accessible, nous essayons d’utiliser toutes les ressources narratives qu’offre la bande dessinée : la retranscription du mouvement, des émotions, du rythme, le rapport au texte, au temps, au son... et même à la musique ! La bande dessinée est un art jeune qui, si elle a déjà son avant-garde, n’a pas encore exploré toutes les facettes de son classicisme. Cette recherche est très stimulante et nous permet de faire partager au lecteur notre plaisir de dessiner, d’écrire, de conter. » A. Ayroles
Glossaire délicieusement suranné
Les pages de De Cape et de Crocs abondent de termes obsolètes, parfois abstrus, mais nonobs­tant substantifiques. La liste que voici en donne un aperçu.
AMPHIGOURIQUE, adj. Qui n’a d’ordre ni de sens. ARGOUSIN, s. m. Bas officier des bagnes chargé de la garde des forçats. ATRABILE, s. f. Nom que les anciens médecins donnaient à une substance épaisse, noire, âcre, qu’ils supposaient être secrétée par les capsules surrénales. BADELAIRE, s. m. Terme de blason signifiant une épée courte, large et recourbée. BARBON, s. m. Vieillard, avec une idée de dénigre­ment. BÉLÎTRE, s. m. Homme de rien, homme sans valeur. CAUTÈLE, s. f. Précaution mêlée de défiance et de ruse. DIANTRE, s. m. Mot qu’on emploie par euphémisme pour diable. ETIQUE, adj. Très maigre. FAQUIN, s. m. Un homme de néant, mélange de ridicule et de bassesse. GASCONNADE, s. f. Langage de Gascon, fanfaronnade, vanterie outrée. GIGANTOMACHIE, s. f. T. de mythol. Le combat des géants contre les dieux. GODELUREAU, s. m. Jeune homme d’une conduite étourdie, qui fait le joli coeur auprès des femmes. JARNICOTON, interj. Juron adopté par Henri IV sur le conseil de son confesseur, le P. Coton, pour éviter le blasphème jarnidieu, « je renie Dieu ». LIARD, s. m. Petite monnaie de cuivre qui valait trois deniers, le quart d’un sou. LONGANIMITÉ, s. f. Patience, courage dans la souffrance morale. MALSÉANT, adj. Qui n’est point séant. MAROUFLE, s. m. Se dit d’un homme grossier. NAUTONIER, s.m. Celui qui conduit un navire. OUTRECUIDANT, adj. Qui croit en soi outre mesure. PAMPRE, s. m . Feston de feuilles de vignes et de grap­pes de raisin, qui sert d’ornement à la colonne torse. PÉCUNE, s. f. Argent comptant. REÎTRE, s. m. Anciennement, cavalier allemand. Fig. un homme que l’on compare à un soudard. RIGODON, s. m. Ancienne danse d’un mouvement vif sur un air à deux temps. RUFFIAN, s. m. Homme sans scrupule menant une vie de débrouille, de débauche. SENTINE, s.f. La partie la plus basse d’un navire où les eaux s’amassent et croupissent. VERTUGADIN, s. m. Gros et large bourrelet que les femmes avaient coutume de porter au-dessous de leur corps de robe. VERTUDIEU, interj. Juron marquant la surprise, l’indignation ou la résignation. YATAGAN, s. m. Arme d’estoc et de taille, dont le tranchant affecte une forme concave. (Définitions empruntées au Littré)
On y croise même quelques hardis néologismes...
ICONOPHAGE, s. m. et adj. Mangeur d’image. Se dit d’un cannibale qui veut faire cuire ce qu’il devrait vénérer. OSTÉOCLASTE, adj. Briseur d’os. Se dit d’un inventeur de machine volante qui ne vole point. RIXME, s. f. Duel verbal pratiqué dans les ports de la Mer des Humeurs. XÉNOCANIDÉ, s. m. Mammifère carnivore digitigrade originaire de l’espace. ZYZOMYS DES CRATÈRES, s. m. Rat à queue blanche des déserts lunaires. (Définitions empruntées à l’Encyclopaedia Selenensis)
LES ÉPISODES PRÉCÉDENTS ( ACTES I À VII )
Dans le port de Venise, à bord d’un vaisseau turc, Armand Raynal de Maupertuis et Don Lope de Villalobos y Sangrin, gentilshommes désargentés, fins bretteurs et beaux parleurs, s’emparent de la carte du fabuleux trésor des îles Tangerines. Laissant derrière eux les dames de leurs pensées : Hermine, la fière Gitane, et Séléné, la ravissante ingénue, nos héros se jettent dans la grande aventure !
Condamnés aux galères, les deux compères affrontent le sanguinaire capitan Mendoza et trouvent de précieux alliés en la personne du Raïs Kader, corsaire barbaresque, et du terrible Eusèbe, lapin de son état. Toujours en quête du trésor, les hardis compagnons atteignent Malte où les attend un nouvel adversaire, joyeux, certes, mais cruel et sans merci : le captain Boone et son équipage de pirates ! Abandonnés par les flibustiers au beau milieu de l’Atlantique, nos héros s’emparent d’un vaisseau fantôme et voguent à son bord vers les îles Tangerines. Bravant tempêtes et monstres marins, Don Lope et Armand atteignent enfin le mythique archipel. Ils y font la connaissance de Bombastus, savant génial mais fantasque, et échappent de peu à la marmite de féroces cannibales avant de s’aventurer au coeur du volcan où repose le trésor. Dans les tréfonds du cratère, une avalanche de coups de théâtre attend nos héros. Le trésor n’était qu’un leurre, une machination ourdie par les mystérieux hôtes des îles Tangerines : des habitants de la Lune en exil ! Au terme d’un combat acharné contre les sbires du prince Jean, le mégalomane souverain des Sélénites, Don Lope et Armand retrouvent enfin leurs belles et embarquent à bord d’un vaisseau des plus insolites. Leur destination : la Lune ! Ce qu’ils y découvrent dépasse leurs rêves d’exploration les plus fous. Là-haut, les cités se meuvent comme dans le roman de Cyrano de Bergerac et l’or pousse à même les arbres ! Mais ces richesses suscitent bien des convoitises : dans le sillage de nos gentilshommes, le menaçant vaisseau de Mendoza cingle à son tour vers l’astre lunaire. À son arrivée, ce dernier s’allie à l’infâme prince Jean qui projette de s’emparer du trône lunaire. De leur côté, Messieurs de Villalobos et Maupertuis, au service du légitime souverain, partent à la recherche du légendaire Maître d’Armes, seul capable de prévenir le coup d’État. Leur quête les amène jusqu’aux confins de la face cachée de la Lune. Après avoir affronté pirates félons et monstrueuses chimères, les émissaires royaux arrivent enfin en vue de la demeure du Maître d’Armes.
ET MAINTENANT, DANS L’ACTE VIII…
Sur les cimes nuageuses de l’immense îlot d’Oxymore, Don lope et Armand volent à la rescousse d’Eusèbe, qu’un spadassin menace d’occire. Un duel s’engage contre le tueur de lapins, redoutable escrimeur qui manie la rapière aussi bien que l’alexandrin. Un bretteur qui se pique de poésie... de science, de philosophie !... et qui voit rouge dès qu’on évoque certain trait de sa physionomie !... Ne serait-ce pas là le Maître d’Armes ? Nos héros parviendront-ils à convaincre le mythique chasseur de chimères de quitter son fantasmagorique séjour pour sauver le royaume lunaire ? L’heure est grave, car la guerre est imminente, et le rideau de ce huitième acte pourrait fort bien retomber sur une tragédie.
Retrouvez une Interview des auteurs faites en 2006 !
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Auteur : Richard B.
Publié le lundi 22 octobre 2007 à 17h43
Source : Delcourt

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    Une série géniale que je recommande à tout le monde!!!
    Jason Voorhees, le 22 octobre 2007 21h14
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    J'ai vu la pièce de la Compagnie des Masques LE TRESOR DES ILES TANGERINES adaptation des 2 premiers tomes de la serie c'était SUPER j'avais l'impression que les personnages sortaient directement de la BD. Spectacle à voir absolument par tous les fans de cette série géniale.
    Nat..., le 23 octobre 2007 11h04
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    depuis 2005,
    la Cie des Masques travaille avec Ayroles et Masbou sur des moments de représentation de nos héros préférés...

    vous risquez donc de les croiser à Angoulême ou à Pau (lors du dernier festival de BD début avril 2010)

    peut-être d'autres projets verront le jour...

    www.compagnie-des-masques.com

    à voir aussi, des vidéos sur dailymotion.
    arcaril, le 9 juin 2010 16h49

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