"Silent Hill" l'adaptation ciné
On en reparle !

Voici déjà un an, le 25/09/2003, notre ami ZemaG, annonçait déjà sur SFU, que Christophe Gans était en lice pour diriger le film adapté du terrifiant jeu « Silent Hill ». Les choses semblent avancer à grand pas puisque aujourd’hui, c’est le nom du scénariste qui vient d’être divulgué : Roger Avary. On doit à ce chien fou du cinoche une grande partie des scripts des films co-écrits avec Tarantino : « Reservoir Dogs », « True Romance », « Pulp Fiction ». On le retrouve derrière la caméra pour les formidables « Killing Zoe » et « Les lois de l’attraction ». Et j’en passe.
Le plus « frenchy » des américains est donc en plein brainstorming avec notre Gans national (avec qui il avait déjà bossé sur « Crying Freeman », pour tenter de faire passer au grand écran un des plus flippant jeu vidéo du marché.
C’est sur son site officiel que Roger Avary à vendu la mèche. Je lui laisse d’ailleurs la parole, voici ce qu’il y écrivait samedi :
« Silent Hill, Silent Hill, Silent Hill... ma vie est bouffée par ce titre. La musique de Silent Hill 2, la bande dessinée, les fans arts, et bien sûr, les jeux. Je passe la plupart de mes soirées à rejouer à Silent Hill 2 (mon préféré de la série) sur ma PS2 française, et à regarder divers DVD que m’a suggéré Christophe pour leur ambiance similaire à Silent Hill. Et puis, tous les matins à 10H00, une voiture passe me prendre à mon appartement de St-Germain-des-Près, pour me déposer devant les bureaux de Samuel Hadida (que nous appelons le KGB Central) où Christophe et moi tavaillons fiévreusement à coté l’un de l’autre. Nous avons entièrement le 4ème étage de l’immeuble de la maison de production pour nous. Christophe est obsédé par toutes sorte d’obscures musiques de films italiens, que nous écoutons (avec la B.O. de Silent Hill 2, et de fortes doses de Serge Gainsbourg) pendant que nous écrivons. Nous avons un système de jeu complet dans le bureau, ce qui nous permet de faire des pauses. Généralement, vers 13H00, nous sortons pour un déjeuner français traditionnel, généralement accompagnés par une horde de cinéphiles français qui paraissent sortir des sous-bois… le soir, je suis de retour dans mon petit appartement – typiquement français, avec des lézardes au plafond et un plancher de bois qui grince – et je continue d’explorer l’univers de Silent Hill afin d’en dénicher quelques indices cachés. Ce doit être certainement la meilleure expérience d’écriture que j’ai jamais eue. Cela va être une fantastique expérience filmique – Christophe est trop obsédé par elle, pour qu’elle ne le soit pas. Ayez la foi. »
Puissent les dieux du cinéma t’entendre mon bon Roger !