Halloween : notre classement des films de la saga
Du moins bon au meilleur...
This is Halloween ! Allez, pour se faire plaisir, un petit tour d'horizon de la saga mythique mettant en scène Michael Myers. En attendant de vous parler du nouvel opus... bientôt...
Halloween 8 - Halloween Resurection (le nanar)
Un groupe de jeunes gens est sélectionné pour participer en direct à une émission de real TV. Ils doivent passer la nuit dans la maison d'enfance de Michael Myers. Les participants présument tous que ce jeu sera une simple partie de plaisir pouvant éventuellement leur apporter un peu de notoriété et de publicité gratuite. Mais les choses vont vite tourner au cauchemar. Michael Myers est de retour. L'un après l'autre, les candidats disparaissent. Le but du jeu va vite consister à essayer de sortir vivant de la demeure.
Halloween resurrection est un gros navet ! Le pire du pire de ce que l'on a pu avoir dans une saga qui contient tout de même quelques étrons. Même en aimant le genre, même en aimant le personnage, même en étant indulgent, il n'y a rien à sauver dans ce pitoyable opus. Le plus hallucinant, c'est finalement d'imaginer qu'un producteur ait pu donner son aval à un tel scénario. C'est quand même moche la drogue...
« -Et là, Busta Rhymes fait du kung-fu contre Michael Myers !
-Du kung-fu ?
-Du kung-fu !
-J'achète !!! »
Halloween 6 - The Curse of Michael Myers (le ratage)
Dix ans après avoir terrorisé la petite ville d'Haddonfield et avoir disparu avec sa nièce Jamie, le psychopathe Michael Myers, protégé par une bande de sorciers maléfiques, revient sur les lieux de ses sanglants méfaits. Jamie, elle, donne naissance au fils de Michael Myers et appelle une nouvelle fois le docteur Loomis à l'aide.
John Carpenter s'était bien gardé de donner une raison et une justifications aux actes de Michael Myers. Vingt ans après, les producteurs se sont dit « Fuck ! On y va quand même ! ». On apprend donc les origines de Michael, créé de toute pièce pour... pour... pour... Voilà, on touche au gros problème de ce sixième opus : on ne comprend pas grand chose à ce qui nous est raconté. Halloween 6 est brouillon, bordélique, part dans tous les sens et s'égare en chemin. Même pour le fan hardcore, c'est très compliqué d'être indulgent...
« -Et là, on apprend que Michael Myers a été conçu par une secte satanique !
-Pourquoi ?
-Pourquoi quoi ?
-J'achète !!! »
Halloween 5 - Sansoutitre (le tiers-monde de l'imagination)
Un an après le dernier meurtre de Michael Myers, la jeune Jamie en cure de sommeil à la prémonition que le psychopathe va encore frapper. D'ailleurs, sa demi-soeur Rachel est l'une des nouvelles victimes du monstre. Le docteur Loomis, persuadé que Michael Myers était mort, décide de repartir sur les traces du tueur. Il sait que la traque sera longue et qu'en cette nuit d'Halloween les victimes seront nombreuses...
Halloween 5 part sur une bonne intention : faire évoluer le mythe. Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions, et finalement, le scénario est tellement truffé d’incohérences que ce cinquième opus transpire juste le manque d'imagination. Ceci dit, si on décide qu'on s'en fout et qu'on veut juste voir un slasher bourin, cet épisode fait le taf. Entre une réalisation correcte et une interprétation honnête, les fans du genre pourront tout de même apprécier et se faire (un peu) plaisir.
« -Et là, on dirait que la nièce de Michael Myers aurait le Shinning !
-C'est pas du plagiat ?
-Seulement si les gens s'en rendent compte...
-J'achète !!! »
Halloween 4 - The return of Michael Myers (le slasher basique)
10 ans se sont écoulés depuis l'horrible massacre d'Haddonfield. En cette veille d'halloween Michael Myers l'ignoble meurtrier doit être transféré du quartier de haute sécurité où il se trouve vers un hôpital d'Etat. Durant le trajet il parvient à s'évader et recommence à tuer. Décidé à le rattraper, le Docteur Loomis va suivre sa piste une piste sanglante, jonchée de cadavres une piste qui conduit tout droit à Haddonfield...
On emmerde la cohérence, seuls comptent les billets verts ! Donc on reprend les mêmes et on recommence ! Dans le genre, Halloween 4 n'est pas si mal que ça, et s'impose même comme un slasher tout à fait correct. On a le droit à quelques bons meurtres et à une petites poignées d''images bien composées. Alors oui, c'est sans surprise et bourré d'effets grossiers, mais dans l'ensemble, ça passe plutôt bien avec des binouzes et des cahuettes.
«-Tout le monde est mort dans le 2 ? Oh ? On n'a rien vu de toute façon ! On n'a qu'à dire qu'ils sont vivants...
-Sauf que Jamie Lee Curtis n'a pas voulu signer...
-Ben on n'a qu'à dire qu'elle a une fille en fait !
-J'achète !!! »
Halloween 3 - Le sang du sorcier (l'OVNI)
Le propriétaire d'une fabrique de farces et attrapes vole une des pierres de Stoneheng et se sert de ses pouvoirs pour concevoir des masques d'halloween aux propriétés meurtrière.
Halloween sans Michael Myers est-il vraiment Halloween ? Ça aurait pu si le public avait suivi l'idée de John Carpenter (faire une anthologie de films qui se passent pendant la fête éponyme), mais ça n'a pas été le cas. En l'état, cet opus s'avère donc juste à part dans la saga. Ceci étant dit, avouons quand même que le film vaut bien mieux que sa réputation. Certes, il est loin d'être exceptionnel, mais au moins, il essaye quelque chose de nouveau. Divertissant, à défaut d'être inoubliable.
«-Donc il n'y aurait pas Michael Myers dans le film...
-C'est nul !
-Sinon, Carpenter ne revient pas...
-Mais il m'oblige à acheter le con !!! »
Halloween 2 (la suite correcte)
Michael Myers, échappé de l'hôpital psychiatrique, sème de nouveau la terreur dans la petite ville d'Haddonfield. Les habitants fêtent Halloween, la nuit des sorcières et la police a bien du mal à démasquer le meutrier.
Une suite dans le sens le plus canonique du terme : plus de meurtres, plus de sang, plus de jump-scares, plus de Michael Myers. Globalement divertissant, le film vaut surtout le coup d'oeil pour les quelques scènes filmées par John Carpenter (qui se repèrent très très facilement tant elle sont bien plus maîtrisées que les autres). La continuité scénaristique permet de construire un dyptique cohérent et plaisant avec le film original. Bref, c'est de la bonne came.
«-Et là, on apprend que Laurie Strode est la soeur de Michael Myers
-Il l'a pas tué dans le 1 sa soeur ?
-Non mais c'est sa soeur cachée en fait !
-J'achète !!! »
Halloween 7 - 20 ans après (la bonne suite)
Vingt ans ont passé depuis le drame de "la Nuit des masques". Laurie Strode tente péniblement d'oublier le passé. Devenue directrice du college privé d'une petite ville, elle mène une vie tranquille auprès de son fils de dix-sept ans et de son compagnon. Pourtant Mike Myers continue à hanter ses nuits. A la veille d'Halloween, elle se dispute violemment avec son fils qui veut participer à la fête. Finalement elle le convainc de rester au college et de feter Halloween en petit comite. Tout ce petit monde ignore que Mike Myers a recommence a assassiner.
Le retour de Jamie Lee Curtis dans la saga a permis de faire évoluer le personnage de Laurie Strode dans le bon sens. Badass à souhait, l'actrice fait une adversaire de taille - la seule de la saga en fait - pour son croquemitaine de frère. Quelques chouettes meurtres et une mise en scène solide permettent d'aboutir à la meilleure suite sortie dans la saga originale. Après, il manque quand même un peu de saveur et de prise de risque pour que ce soit autre chose qu'un gentil plaisir coupable.
«-Et là, Jamie Lee Curtis se bat pour sauver son fils !
-Elle avait pas une fille dans les épisodes d'avant ?
-On s'en fout...
-J'achète !!! »
Halloween 2 - Remake (le plus original)
Alors que Laurie Strode, traumatisée par sa rencontre avec son frère, est conduite à l’hôpital, Michael Myers poursuit sa traque. Plus sauvage et terrifiante que jamais, son épopée sanglante ne fait que commencer…
Avec cette suite très décriée, Rob Zombie persiste dans sa volonté de réinventer la franchise Halloween. Ici, il met en scène un long-métrage tendant à totalement humaniser son personnage de meurtrier froid et mécanique. Dommage qu'il n'arrive jamais à clairement positionner Michael Myers entre ses vélleités artistiques et les volontés des producteurs. Résultat : Michael Myers devient un individu à la personnalité réellement fouillée, mais qui agit comme dans un stupide slasher. Il n'empêche qu'on tient clairement l'Halloween le plus original jamais réalisé.
«-Et là, Michael Myers voit sa mère qui tient une licorne
-C'est pas un peu too much ?
-Plus que le shinning, la secte satanique et Busta Rhymes ?
-Ouais, ok, j'achète !!! »
Halloween Remake (le plus solide)
Un psychopathe masqué s'enfuit d'un hôpital psychiatrique pour retourner chez lui, semant la mort sur son passage. Il est alors poursuivi par le docteur Loomis, dont il était l'un des patients, qui est le seul à pouvoir l'arrêter...
Cet Halloween est le meilleur depuis La nuit des masques de John Carpenter. Dommage que Rob Zombie n'ait pas pu suffisamment s'éloigner de l'oeuvre originale pour livrer le film qu'il avait probablement en tête, c'est à dire une relecture totale du mythe. À défaut de surpasser le premier, il aurait ainsi pu éviter la comparaison. Reste un film violent, sans concession, techniquement léché et honnêtement fait. C'est déjà pas mal.
«-On pourrait faire un remake...
-Il y aura Busta Rhymes ?
-Non
-J'achète !!! »
Halloween - La nuit des masques (le chef d'oeuvre)
Haddonfield, petite ville de l'Illinois, le soir d'Halloween. Un jeune garçon, Michael Myers, revêtu d'un masque, assassine sauvagement sa soeur... 20 ans plus tard, Michael, sous la responsabilité du Dr Loomis, n'a pas prononcé une parole. Il parvient à s'échapper et revient à Haddonfield, la veille d'Halloween. Myers commence à tourner autour de Laurie Strode, une jeune baby sitter, et de ses amies. Pendant ce temps, Loomis recherche désespérement Michael, persuadé que celui-ci va tuer à nouveau...
Quelle surprise, Halloween, la nuit des masques domine ce classement, de très loin. Loin de se flétrir avec le temps, Halloween vieilli comme le bon vin : toujours aussi prenant, toujours aussi efficace, toujours aussi flippant. John Carpenter y démontre toute l'étendue de son talent. Un film qui a définitivement changé la face du cinéma d'horreur...
«-Alors c'est l'histoire d'un gars masqué qui tue des gens...
-Ça va couter cher ?
-Presque rien !
-J'achète !!! »
Publié le mercredi 31 octobre 2018 à 20h00
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