DVD/BR : les sorties du mois
Tucker, Dale, Dylan, John et Zoé...
La sélection Scifi-Universe :
Devancé par une bonne petite réputation acquise outre-Atlantique (le film s’est fait remarqué au festival de Sundance), Tucker & Dale vs. Evil ne déçoit pas. Si le film d’Eli Craig est moins réussi que le petit bijou d’Edgar Wright (Shaun of the Dead), il témoigne du même amour du cinéma de genre en abordant le sujet de manière parodique. On sent la démarche artistique sincère et les comédiens, très en forme, finissent d’emballer le tout de belle manière. Un excellent divertissement. Sortie le 04 juillet.
Les autres sorties du mois :
Enième Hostel-like à débarquer sur un marché déjà bien saturé, Sutures ne parvient pas franchement à tirer son épingle du jeu vis à vis de ses concurrents directs. Plombé par son aspect fauché, ses comédiens au rabais et son histoire bancale, ce DTV ressemble de prime abord à un téléfilm de seconde zone. Le film de Tammi Sutton s'améliore cependant à l'occasion d'une partie centrale plus efficace, qui devrait réussir à satisfaire les amateurs de spectacles gentiment sadiques, avant, malheureusement, de retourner s'enfoncer dans les méandres de la médiocrité à l'occasion d'un twist final ridicule. Sortie le 03 juillet.
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Après la découverte de divers restes humains, Zoe Adams, la jeune adjointe du shérif d’une petite ville américaine, se lance sur la piste d’un insaisissable tueur en série, dont les motivations sont mystérieuses. Seul indice : il signe ses crimes en déposant une fleur sur les restes de ses victimes, après les avoir atrocement mutilées. Zoe sera peut-être la prochaine victime… Sortie le 03 juillet.
Pour son premier long-métrage, Alexandre Courtès a opté pour un survival classique dans la grande tradition du genre. Largement influencé dans sa mise en scène par le travail de John Carpenter, il livre un film sans concession bénéficiant à la fois d'une efficacité formelle indéniable, ainsi que de partis pris esthétiques assez plaisants. On regrettera cependant que The Incident souffre d'une partie introductive trop longue, ainsi que d'un twist final à la fois inutile et peu convaincant, cela tendant à en faire un divertissement mineur, et ce en dépit de ses nombreuses qualités formelles. Sortie le 04 juillet.
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La question que le fan pourrait évidemment se poser – s’il n’était pas un fan de zombie movies – est : est-ce que ce Day of the Dead est un film utile ? Non. Certainement pas. Il n’apporte rien de concret, tant au niveau conceptuel qu’au niveau artistique. Par contre, il m’a apporté du plaisir lors de son visionnage. Il est plutôt bien réalisé, riche en séquences d’action, présente quelques passages gore très réussis. Bref, c’est une série B d’exploitation, génitrice de petits plaisirs éphémères. Ce qui est cool. Sortie le 06 juillet.
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John Carter est un blockbuster sympathique qui parvient à transposer assez fidèlement le premier roman du Cycle de Mars d'Edgar Rice Burroughs. Esthétiquement magnifique, doté d'une ambiance aventureuse particulièrement plaisante, le film ne dépasse malheureusement jamais son statut de spectacle basique, faute à une mise en scène manquant de panache (au sens "héroïque" du terme) ainsi qu'à un acteur principal assez fade. Au final, le résultat s'avère somme toute plaisant, mais on ne peut s'empêcher de se demander ce que serait devenu cette histoire dans les mains d'un réalisateur de plus grande envergure... Sortie le 11 juillet.
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Un vrai film d'atmosphère - qui tient sur la longueur et qui, pour citer un exemple, ne se plante pas en milieu de parcours comme Insidious, est-il encore possible aujourd'hui ? A la vue de cette dame en noir, nous répondrons par le positif, même si le film aurait pu être encore "meilleur" si des maladresses et certainement des impératifs commerciaux n'étaient pas venus s’y greffer malencontreusement. Préparez-vous à assister dans tous les cas au premier vrai potentiel retour de la Hammer. Sortie le 13 juillet.
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Angleterre, 1921. Trois ans se sont écoulés depuis la fin de la Première Guerre mondiale. L'écrivain et scientifique Florence Cathcart est la meilleure chasseuse de fantômes du pays. Elle est invitée par Mallory, un mutilé de la Grande Guerre, à venir à la campagne dans le pensionnat où ce dernier est enseignant pour enquêter sur une mort mystérieuse attribuée à l'esprit maléfique d'un enfant. À l'aide d'une caméra, de pièges à fil et d'enregistreurs, Florence en vient rapidement à la conclusion qu'il existe une explication logique derrière cette tragédie. Mais ses convictions rationnelles sont mises à rude épreuve lorsqu'une nuit, elle se retrouve confrontée à l'apparition terrifiante d'un spectre. Sortie le 17 juillet.
S’il reste un spectacle regardable, Dylan Dog déçoit. Avec un tel matériau de base dans les mains, Kevin Munroe aurait pu nous offrir, sinon un chef d’œuvre, du moins une série B suffisamment fun et déjantée pour marquer les mémoires. Trop sage, trop convenu, presque timoré dans sa réalisation, oubliant les particularismes de l’œuvre originelle, il échoue à faire de Dylan Dog autre chose qu’un banal divertissement, de plus plombé par le jeu atone de Brandon Routh. Sortie le 18 juillet.
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Publié le mercredi 18 juillet 2012 à 18h00
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Tucker & Dale vs Evil
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