Bifff Jour 10 : Les nazis de la lune contre-attaque !
Iron Sky se dévoile au monde


Le premier film – mille fois hélas - de notre dernière journée du BIFFF fut Retreat, que nous avions déjà découvert durant le PIFFF. Alors qu’ils prenaient du repos sur une île déserte des côtes anglaises, un couple en crise recueille un jeune militaire blessé qui les prévient qu’un dangereux virus approche et qu’il faut barricader la maison et ne plus en sortir. Mais l’homme mystérieux prend rapidement le dessus et ne semble pas très équilibré… L’étranger est-il complètement paranoïaque, ou y’a-t-il une part de vérité dans ses propos ? Avec ce huis clos psychologique étouffant, le réalisateur tente à se rapprocher légèrement du Bug de William Friedkin tout en finissant par s’en éloigner radicalement dans son dénouement, scotchant (une succession de twists dont chacun justifie le précédent), surprenant et impitoyable. Reste que le film possède une très longue partie centrale mollassonne conduisant par moment à un fort ennui.

Par la suite nous sommes partis dans l'espace lunaire pour y découvrir une base en forme de croix gammée. Nous attendions avec une certaine impatience Iron Sky de Timo Vuorensola et, de notre côté, nous n'avons pas été déçus. Le film de Timo Vuorensola, en plus d'être aussi « fun » que ce que nous espérions, arrive à être tout aussi inattendu, original et offre même en bonus un fond politique bienvenu. Certes le film ne paraît pas toujours fluide dans sa narration, mais on reste perpétuellement dans le trip. Puis, pour à peine sept millions de dollars, le résultat à tendance à nous mettre sur le cul, les effets spéciaux en mettent plein la vue, et, surtout, il n'a rien à envier au plus gros blockbuster américain.

Elevator est quant à lui un film dans lequel on retrouve un bestiaire de personnages qui  – grâce à une salle gamine – se trouvent bloqué dans un ascenseur. Au fur et à mesure (comme on pouvait s’y attendre), la tension monte et la faucheuse finit par pointer son nez. Si on ne s'ennuie pas à la vision de ce dernier grâce à une tension plutôt constante et une belle écriture au niveau des dialogues, le sujet a cependant ses limites puis la mise en scène parait peu inspirée, amenant une impression de simple téléfilm. Puis le public pourra tout aussi trouver le film bien trop sage malgré une fin assez macabre (mais jamais gore).

Avec Panic Button de Chris Crow – qui clôtura notre soirée –, nous avons l'impression d'avoir assisté à un Saw croisé à la mode du réseau social. En effet quatre jeunes crétins,se retrouvent sur un jet privé a devoir s'exécuter devant les exigences d'une voix sans quoi les conséquences pourraient être terrible. Si le film possède quelques ardants défenseurs, le plus grand nombre s’est assoupi devant celui-ci ou est resté hermétique devant ce Saw du pauvre.

Auteur : Richard B.
Publié le dimanche 15 avril 2012 à 19h30

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