FIJ 2012: le Photo Report
Un très bon cru
Comme tous les ans, Scifi-Universe était bien présent dans les allées du palais des festivals de Cannes pour une nouvelle édition du Festival International des Jeux. Cette année encore, beaucoup de public, peut-être même plus que l’année dernière, notamment le dimanche en milieu de journée. Une affluence qui a d’ailleurs amené la sécurité à fermer régulièrement les portes d’accès pour éviter de mettre en péril la sécurité des visiteurs. Une mesure, désormais récurrente, qui nous a une nouvelle fois prouvé le succès de la manifestation avec le spectacle de centaines de visiteurs entassés devant les portes, attendant de longs moments que le palais se vide un peu de son public, pour pouvoir y accéder à leur tour (leur restait ensuite à trouver une table libre au milieu des stands bondés de monde, une démarche à la difficulté proche de la quête épique). Heureusement pour tous ces gens coincés dans les files d’attente, il a fait beau temps! Quand à nous, petits privilégiés de la presse, nous n’avons pas eu à souffrir de ces désagréments, ayant un accès privé via l’entrée des artistes.
Pour ce qui est du jeu de société, le Festival International des Jeux, c’est 150 stands (éditeurs et boutiques) répartis au niveau -1. Les rôlistes et les wargamers à figurines (de Warhammer à Flames of War, en passant par DBM), comme tous les ans, disposaient d’un grand espace dédié à la priatique de leur hobby, au niveau 0. En plus de cela, il faut ajouter un hall totalement réservé aux jeux vidéo, aux cosplay et au mangas. Quand aux compétitions de scrabble, bridge, poker et autres jeux dits «classiques», elles se déroulaient dans d’autres ailes de ce gigantesque labyrinthe qu’est le Palais des Festivals de Cannes. Mais revenons aux jeux de plateau et aux jeux de rôle, qui forment désormais le cœur de l’évènement (avec le jouet kid) et le principal centre d’interêt de Scifi Universe. Du coté des éditeurs français, vraiment très peu d’absents (Edge Entertainment, qui n’a jamais vraiment été très actif sur Cannes, et quelques éditeurs de jeu de rôle comme Septième Cercle). Dans le secteur du jeu de plateau, l’éditeur le plus voyant était forcément Asmodee, qui avait plusieurs grandes aires de jeu réparties sur le site. Du coté du jeu de rôle, on ne pouvait rater les éditions Sans Détour, qui présentaient un magnifique stand, croulant sous les produits (avec notamment la splendide gamme Cthulhu qui a sacrément accroché le regard des badauds). Mais ces deux gros acteurs du milieu ne furent pas les seuls à séduire le public. D’autres sociétés ont, pour l’occasion, sorti le grand jeu, comme Ankama, Iello et Filosofia. Toutes proposaient un grand nombre de tables de jeu qui n’ont pas désemplies du weekend.
La spécificité de Cannes, en plus de la gratuité d’accès, c’est la proximité entre les grosses boites œuvrant dans le mass market - Mattel, Playmobil, Haba, Spin Master, etc. -, les plus petites sociétés spécialisées - Pulsar, Ludically, Le Ludonaute - et les créateurs indépendants qui disposent également de leur propre espace. Une aubaine, donc, pour les éditeurs plus modestes, qui se voient bénéficier de l’afflut d’un public attiré par la présence des grosses maisons éditrices de jouets et jeux kids. Eh oui, pendant que le bambin s’éclate sur le stand de Jouet Club, le papa et la maman peuvent découvrir un univers ludique plus adulte, à travers les incessantes démonstrations données sur les stands Day of Wonders, Libellud ou Ystari. De plus, dans cette tache, les éditeurs sont de plus bien aidés par quelques boutiques comme Ludocortex ou Avallon et par le formidable travail de l‘association Graal - principal animateur dans les secteurs jeu de rôle, GN et wargame à figurines - qui s’est occupée de la gestion des tournois et l’organisation des soirées rôlistes.
Alors, qu’avons-nous vu de beau au cours de cette édition 2012? Et bien, beaucoup de choses! Tout d’abord, si l’on peut constater une baisse en nombre de nouveautés par rapport aux années précédentes (ce n’est pas vraiment un mal), la qualité est toujours au rendez-vous, avec des produits de plus en plus beau - et pas forcément plus chers. Le visuel est désormais une composante aussi importante que la mécanique et, pour en prendre conscience, il n’y avait qu’à relever le nombre d’illustrateurs qui effectuaient des séances de dédicaces sur les stands. De notre coté, nous avons pu tester quelques prototypes bien prometteurs, qui nous ont particulièrement séduits. Certains étaient des premiers jets, comme Les 7 samouraïs d’Antoine Bauza; d’autres très avancés, comme Seasons de Régis Bonnessée ou Archipels de Christophe Boelinger; certains quasiment finalisés, comme le tandem ludique Krosmoz Arena / Dofus Krosmaster (deux jeux de plateau à figurines absolument magnifiques, on vous en parle bientôt!) d’Ankama, et même quelques avant-premières comme; Redakai, un jeu de cartes 3D à collectionner édité par Spin Master (basé sur le dessin animé du même nom); Texas Zombies, le party game de Moonster Games ou Dixit Jinx, chez Libellud, disponible dés mars 2012. D’autres produits, déjà sortis ceux-ci - mais non encore testés à la rédaction - ont, dans le secteur qui nous intéresse, retenu mon attention: Roue Breizh, un jeu de diplomatie semi-historique se déroulant en Bretagne, aux éditions Terra Mutandis; The Island, sympathique jeu d’aventure exotique édité chez Asmodee; 011, chez Scribabs (un sublime jeu steampunk de Paolo Vallerga et Marco Valtriani, developpé selon un principe multimédia, à savoir trois composantes: jeu de plateau, dessin animé et musique métal-symphonique avec le groupe Therion); Rick le géant, chez Haba, qui a obtenu l’As d’Or du jeu pour enfants, grâce notamment à son original système de déplacement.
Le Festival International des Jeux de Cannes c’est aussi, comme son illustre cousin, un évènement people, avec ses propres stars et ses cérémonies de remise de prix. On a donc pu échanger quelques mots, autour d’un café, avec Antoine Bauza, tout fraichement récompensé (encore!!!) avec l’As d’Or 2012 (mérité) pour Takenoko (la gestion d’une bambouseraie, dans laquelle se balade un panda). Un As d’Or qui a également comblé d’aise les coéditeurs Hicham, boss du Matagot, et les frères Hascoët, responsables de la toute nouvelle société Bombyx (c’est bien simple, malgré la fatigue, Erwan a arboré tout au long du week-end le plus radieux des sourires). Nous avons également pu passer quelques moments privilégiés avec Régis Bonnessée et Benoit Forget (Libellud), Bruno Cathala, Christophe Boelinger, Jérôme Larré, Ludovic Maublanc, Pierô, monsieur Phal (le stand Tric-trac est plus classe d’année en année), Cedrick Caumont et Thomas Provoost de Repos Prod (amis belges, merci pour le cocktail!), Emmanuel Beltrando (merci pour la soirée!) et François Morel de Moonster Games, le talentueux Guillaume Blossier, et, surtout Léonidas Vespérini, des éditions Thermopyles, et Frédéric Henry, brillant concepteur de jeu et tout nouveau éditeur avec la jeune compagnie Pulsar (qui présentait le génial Ultimate Warriorz).
Enfin, Cannes, c’est aussi son Off. Peu après 20 heures, qui marque la fermeture des portes, tous les acteurs du milieu se retrouvent dans une salle se situant dans une autre aile du Palais des Festivals (au-dessus des aires de jeu ou se déroulent les compétitions de bridge, d’échec et de poker) pour des épuisantes mais enthousiasmantes nuits ludiques. Là, pendant plusieurs heures, concepteurs et éditeurs se retrouvent pour tester divers prototypes, plus ou moins avancés, et discuter business autour d’une bière. Pour nous, journalistes, c’est également l’occasion de lier quelques intéressants contacts et de découvrir les jeux de demain (ou pas) dans une ambiance conviviale. Le Off, pour l’amoureux des jeux, c’est en quelque sorte l’incontournable du Festival, l’évènement à ne rater sous aucun prétexte. En fait, les seuls gros absents sont les rôlistes. En un autre lieu du Palais, ils auront en effet préféré se joindre aux parties animées par, entre autres, Stéphane ''Alias'' Gallay (Tigres Volants), Arnaud Cuidet (Metal Adventures), Jérôme Larré (GUTS)) ou Thierry Linguéglia (Mind Dagger). C’est également pour eux l’occasion d’avoir des partenaires de premier choix, comme Didier Guiserix, qui était assis à la table de GUTS.
Enfin, je ne peux achever ce petit compte-rendu sans féliciter l’organisation. Si quelques couacs ont pu se produire ici ou là (halala, l’étroitesse d’esprit des agents de sécurité n’est pas un trait usurpé!), rien de dramatique ne fut à signaler et pour le public, comme pour les professionnels du milieu, ce festival fut encore un pur moment de plaisir. Au nom de Scifi Universe, je tiens tout particulièrement à remercier les attachées de presse Blandine Dugenetay et Elisabeth Lara, pour leur disponibilité et leur gentillesse. A l’année prochaine!
L'EXPO STAR WARS
LES STANDS
Le stand Ludocortex
Les stands Oya et Sentosphere
Le stand BlackRock / Ilopeli
Le stand Filosofia
Le stand Paille / Libellud
Le stand Repos Production
Le stand A vous de jouer
Le stand Cocktail Games
Les stands Tric-trac et Ludik/Kandorya
Les stands Le ludonaute et Sans Détour
Les stands Chessex et Matagot
Le stand Iello
Le stand Asmodee
Les stands Funforge et KiniGame
Le stand Ankama
Les stands Bombyx et Ludicalli
Le stand Moonster Games
Les stands Redakai (SpinMaster) et Krosmoz Arena (Ankama)
Les stands Funforge /ePawn et Ludonaute/Plato Magazine
Les stands Le Joueur et Lui-même
Les stands Jactalea et Entrejeu
Les stands Ystari et Day of Wonders
Les stands Pearl Games et Haba
Le stand JDR du GRAAL
L'arène GN et le stand Noctiluca
Les stands Mattel et Bastion
Les stands Djeco et Gigamic
Stand Les loups-garous de Thierceleux et Tric-trac
AU HASARD DES ALLEES
Erwan Hascöet, Antoine Bauza et Hicham (Takenoko), Pierre Gallois (BIRU)
Léonidas Vesperini (Ed Thermopyles), Frederic Henry et Guillaume Blossier (Ultimate Warriorz)
Jérôme Larré et Pierre Legay (GUTS), Thierry Linguéglia (Mind Dagger)
Akae (Les Ombres d'Esteren), Arnaud Cuidet (Metal Adventures)
Stephane Gallay (Tigres volants) et Emmanuel Beltrando (Moonster Games)
Ludovic Maublanc et Martin Vidberg (Casse-toi Pov'con) et Régis Bonnessée (Libellud)
Böny (Jurassik) et Etienne Delorme (FLIP), Bruno Cathala (ButtOn Up!)
Valentin Lefebvre et Christophe Duteil (ePawn), Marc Varoujan (Roue Breizh)
José Maria Allué et Dominique Ehrard (Dixit Jinx), Cawain et Nico (Les Ombres d'Esteren)
Les stands GN
QUELQUES JEUX
Roue Breizh (Terra Mutandis), Claustrophobia (Asmodee)
Redakai (SpinMaster)
Krosmoz Arena (Ankama), Ultimate Warriorz (Pulsar)
Nightfall (Iello), Texas Zombies (Moonster Games)
Seasons (Libellud), The Island (Asmodee)
Divinare (Asmodee), Jurassik (Ilopeli)
Bakugan (SpinMaster), Archipels (Ludically)
Takenoko (As d'or 2012) (Bombyx/Matagot), Rick le Géant (As d'or jeunesse 2012) (Haba)
LE OFF
L'ESPACE WARGAME / JEU DE ROLE
L'ESPACE MANGA
L'ESPACE JEUX VIDEO
Publié le mercredi 22 février 2012 à 18h00
Commentaires sur l'article
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Très bon reportage Photo, au top comme toujours Bravo !!!
A vous de jouer, le 24 février 2012 20h52 -
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JPA0bG http://www.YPADZx4viosd5w2eNz85rtSpDsHQauOn.com
JPA0bG http://www.YPADZx4viosd5w, le 25 février 2012 00h24 -
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BONJOUR
Trés honoré d'apparaitre sur la première photo de votre article.
Ordo de l'association de GN Renainssance.
ORDO, le 9 mars 2012 16h46 -
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Très réussi, Ordo, bravo. On ne signalera pas assez le dynamisme des associations GN sur ce festival.
Staff, le 9 mars 2012 17h29