Spider-Man > Spider-Man à L’écran - de 1960 à 1990
L’araignée est un être bien singulier !
" L’araignée, L’araignée est un être bien singulier. Dans sa toile, il attend d’attraper les brigands…En garde, car l’araignée est là… " Toute personne âgée de plus de 25 ans doit forcément se remémorer ce générique qui nous laissa scotcher devant notre poste de télévision quand nous étions môme. En France, nous pouvons nous demander si Spider-Man n’est pas devenu célèbre grâce à cette série animée produite en 1967.
Cette série fut produite par la maison de production Krantz Animation avec comme producteur exécutif Ralph Bakshi qui réalisa 45 des épisodes de celle-ci. La direction des dialogues était dirigée par Bernard Cowan et parmi les doubleurs habituels nous retrouvions Paul Kligman, Paul Soles et Peg Dixon. Notamment, il faut mentionner que le thème musical était composé par Bob Harris et que les paroles étaient de Paul Francis Webster. D’ailleurs, l’une des chansons - "Secret Love" - fut utilisée dernièrement dans le film "Lady in the Water". Et ce fut le 09 septembre 1967 que les américains ont pu voir le premier épisode.
Cette première série animée, l’une des plus mythiques il faut dire, avoisinait les 22 minutes même si rare était, dans la première saison, les épisodes utilisant ce temps réparti. En général, c’était plutôt deux histoires différentes qui se partageaient cette durée.
Le premier épisode ne reconstituait en rien les origines de Spider-Man. Étrangement, ce fut le docteur Octopus qui affronta pour la premier fois l’Homme Araignée mais avec des origines divergentes par rapport au comics. Beaucoup de personnages furent même complètement inventés pour cette série comme L’Homme Caïman ou le monstre Mange-métal. Pour les origines de l’Homme Araignée, il fallut attendre le premier épisode de la deuxième saison.
Il faut bien reconnaître, qu’aujourd’hui, la vision de ses épisodes prête parfois à rire ; le dessin n’est pas toujours de même qualité et l’ensemble demeure rétro et naïf. Cependant, on pourra toujours lui trouver du charme, en le désignant comme kitch, et en réécoutant sa musique qui reste quand même captivante. En revanche, la fidélité aux comics n’était pas vraiment de mise et le personnage de Peter Parker passé souvent au second plan au profit de celui de Spider-Man.
La série s’arrêta en juin 1970 après 52 épisodes (composé de 77 histoires).
Une araignée en chair et en os, mais pas vraiment fabuleuse !
Dix ans après la création du premier dessin animé, Spider-Man revenait sur le petit écran. Mais cette fois-ci, c’était pour des aventures en chair et en os. Nous sommes à la fin des années 70, les coupes de cheveux sont atroces et je ne vous parle même pas des habits ! Si l’une des premières versions ‘live’ de Super Héros se réalisa dans les années 60 avec Batman ; au moins celle-ci jouait volontairement dans l’humour burlesque et ne cherchait jamais à se prendre au sérieux. Néanmoins dans les années 70, il en était tout autre et les Super Héros de comics devaient être pris par le public un peu plus au sérieux puisque ils représentaient le symbole du bien. Dans la même année, il eu également des séries TV comme Wonder Woman (1976), Buck Rogers (1977) et l’Incroyable Hulk (1977), Spider-Man se voulait donc à la base une conception sérieuse et à prendre au premier degré (sauf que tout ça était un peu kitch !).
Si le succès fut plus ou moins au rendez-vous pour Wonder Woman et en particulier pour Hulk (qui lui aussi est un personnage Marvel), il en fut autrement pour le Tisseur de New York. La série, malgré son air sérieux, était bien trop éloignée du concept du comics : aucun épisode ne montrait un ennemi du comics ou une aventure mettant réellement en avant les pouvoirs de l’Araignée Humaine. Les adversaires de cette série (qui dura 2 saisons, mais comptant que 13 épisodes) étaient tous plus classiques les uns que les autres : les combats et cascades ressemblaient plus à l’Homme qui valait 3 milliards qu’a du Spider-Man.
Pourtant dans cette même période, en France, nous avons eu le droit en mars 1978 à une version cinéma, la Riposte de l'Homme-Araignée. Ce film n’était pourtant rien de plus que deux épisodes de la série regroupés (The Deadly Dust 1 et 2). Il s’en suivit aussi deux téléfilms, eux aussi récupérés de la série : L'Homme-Araignée (en fait le pilote) et le Challenge du Dragon (les 2 derniers épisodes de la saison 2).
Nicholas Hammond, l’acteur choisi pour le rôle, ne ressemblait pas du tout à l’idée de ce que l’on pouvait se faire de Peter Parker : le jeune photographe timide et discret était devenu un jeune homme totalement sûr de lui et loin d’être complexé. Je ne parle même pas de l’interprétation de Jameson qui n’avait vraiment aucune ressemblance avec le personnage de base qui est de plus d’allure si particulière. Dans cette version, il n’y avait pas non plus de Betty Brant comme secrétaire, ce personnage était remplacé par une Afro-Américaine portant le nom de Judy Tyler, l'actrice Lisa Eilbacher.
Aucune version ‘live’ ne revit le jour avant le Spider-Man de Sam Raimi !
Retour à l’animation et à l’amitié !
1981 fut le retour sur le petit écran de Spider-Man avec une série qui ne dura qu’une saison de 26 épisodes. Le premier épisode de cette série animée fut diffusé aux États-Unis en septembre 81. Celui-ci nous permettait de retrouver un adversaire célèbre de Spider-Man puisqu’il s’agissait du célèbre Docteur Octopus. Plus amusant et anecdotique, dans le second épisode, Spider-Man rencontrait l’ennemi juré des 4 Fantastiques : Docteur Doom. Globalement, si cette série animée était de qualité pour l’époque toutefois elle était loin d’être (encore une fois) fidèle aux comics même si elle le demeurait toujours plus que Spider-Man and His Amazing Friends ; un dessin animé qui mettait en scène Spider-Man mais également Firestar et Iceman -deux mutants issu des X-Men. Le générique de cette série animé n’était pas vraiment éloigné de la précédente, la seule grosse différence étant le rajout des ‘amis’ de Spider-Man. Spider-Man and His Amazing Friends était réalisée avec un rythme assez singulier : 13 épisodes sur la première saison, 3 pour la seconde et 8 pour la troisième.
Spider-Man and His Amazing Friends mettait en scène un grand nombre de héros de Marvel. On pouvait donc découvrir selon les épisodes, le Capitaine América, Shanna, Docteur Strange ou divers X-Men comme Magnéto. Une rumeur parlerait même d’une version alternative avec une version où Stan Lee introduirait les épisodes.
Spider-Man : Sommaire
- Edito
- Au départ ...
- Spidey Flash…
- Peter Parker, l’homme derrière le masque !
- Mary Jane Watson-Parker, mannequin, actrice et femme d’un héros !
- Interview Valérie Mangin
- Interview Malo Kerfriden
- Interview Mario Alberti
- Interview Patrick sobral
- Interview Francisco Ruizgé
- Interview Paul Cauuet
- Interview Yigaël Coquel
- Une nouvelle vision
- Spider-Man à L’écran - de 1960 à 1990
- Spider-Man à L’écran - de 1990 à 2007
- Spidey Marketing
- Conclusion