Critique Emergence #2 [2003]
Avis critique rédigé par Manu B. le mercredi 17 mai 2006 à 06h29
Quelques longueurs
"Ione Saldana se tenait devant les portes du wagon et attendait leur ouverture avec impatience.
La rame ne peut aller plus vite, grommela Tranquilité, percevant le flot de ses émotions par le lien d'affinité..."
La peste est apparue, les hommes zombies sont apparus, mais l'univers connu n'est pas encore au courant de ce mal qui ronge Lalonde, comme une gangraine qui gange les habitants les uns après les autres. Joshua Calvert embarque un homme dénommé Quin Dexter pour Norfolk. Il ne sait pas qu'il vient de donner le germe du mal à l'univers...
Après Lalonde, la Galle, le mal prend de l'ampleur avec sa prolifération à travers les deps. Sauf que son avatar a un autre nom: Laton. On découvre que ce personnage a un passif plus lourd que Quinn Dexter, qui pourtant était, outre son appartenance à une secte sataniste, déjà l'incarnation du mal.
On a encore l'impression que Peter Hamilton en est encore au stade del'introduction puisqu'il nous présente encore une planète -Norfolk- sur laquelle il faut recommencer la description des moeurs socio-économiques. Et on peut dire que Peter Hamilton aime peaufiner ses planètes, un peu à la manière de Jack Vance, le maître es planet opera, en y ajoutant la touche psychologique de ses personnages, ce qui humanise grandement le cadre général. Ceci étant dit, il multiplie les personnages, ce qui embrouille parfois le lecteur et l'oblige à ne pas lâcher son livre, un procédé un peu artificiel pour maintenir son attention.
Du coup, la multiplication des personnages et des lieux, au profit d'anciens, alourdit l'ensemble, car après s'être habitué à certains d'entre eux, il faut se familiariser et mémoriser les nouveaux. C'est donc une lecture un peu difficile qui attend le lecteur. Malgré ces défauts, on plonge peu à peu dans l'essentiel: le combat entre le Mal et le reste de l'univers. On n'y perd pas trop au change. Attendons la suite pour voir si cela se décante un peu plus. Wait & see.
La conclusion de Manu B. à propos du Roman : Emergence #2 [2003]
Beaucoup de longueurs dans ce roman, notamment sur la planète Norfolk et ses larmes. Le décor finit d'être planté au détriment du rythme parfois lent et d'un style inégal. Attendons la suite.
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