Critique L'avarice #5 [2005]
Avis critique rédigé par Richard B. le mercredi 5 octobre 2005 à 07h22
Le pêché de l’avarice
Voici les sept pêchés capitaux à travers 8 albums, chaque histoire étant indépendante l’une de l’autre et ayant pour point commun une vieille dame possédant apparemment un certain pouvoir. L’album, ici, traite du milieu de la bourse avec comme personnage clé un certain John Midas, un requin de la finance. L’homme est maître dans son domaine et semble indestructible. Mais à trop vouloir, il risque bientôt de subir les conséquences …
Alcante, le scénariste nous introduit sa thématique par où est partie le mythe de l’avarice : « I’Avarice s’inspire du mythe du roi Midas, qui demanda et reçut du dieu Dionysos le don de transformer tout ce qu’il touchait en or… ». Récit plutôt réaliste, c’est surtout par rapport à une vieille dame faisant des prémonitions, qu’il installe le côté fantastique dans ce milieu de la bourse. Alcante, ici, essai aussi avant tout de mettre en face de nous un miroir sur le monde de la bourse et à quel point aujourd’hui celle-ci contrôle tout, jusque dans les pays plus pauvres, chaque individus est devenu dépendant des hausses et baisses boursière. Bien ficelée, l’intrigue m’a bien tenu en haleine jusqu'à la dernière page.
Dans la tradition de cette série, chaque album est signés d’un dessinateur différent apportant son propre style. Ici, c’est Erik Juszezack. Juszezack a travaillé énormément sur des illustrations tel que la série du jeune Indiana Jones. Il a aussi pas mal travaillé sur des albums interactifs. Parmi les séries de Bande dessiné qu’il a déjà signé, il y a : Le Méridien des brumes, Narvalo , Oki, souvenirs d'une jeune fille au pair. Son dessin est propre et détaillé, je regrette bien parfois sur quelques cases le côté figé des personnages, mais cela reste léger. Par contre le traitement des couleurs parait fade, surtout lors des passages où cela se situe au Brésil, environnement connu pour ses couleurs. L’idée générale reste d’un travail propre, lisible et efficace.
La conclusion de Richard B. à propos de la Bande Dessinée : L'avarice #5 [2005]
5éme albums de la série Pandora Box, l’idée de traitée chacun des péchés capitaux fait son chemin, et voir l’action se déroulait dans le monde boursier permet à l’auteur de donner sa vision sur la bourse et les hommes qui en font leur profession. Un album carré autant dans son histoire que par son dessin. Sympathique, il fait passer un bon moment.
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