Les inédits que nous n'oublions pas !
Mais que font les distributeurs ?
Parfois nous aimons à rappeler que le cinéma est quelque chose de vaste, très vaste, et qu'en France des productions de divers pays restent encore inédites et certaines mériteraient réellement de sortir au minimum en DVD, sinon plus. Idée d'autant plus présente si on considère les gros nanars ou films insignifiants qui débarquent chaque mois sous prétexte que ceux-ci sont plus facile à étiqueter et à vendre chez nous. En tous cas, même si nous avons pu découvrir ces films en festivals de 2011 à 2013, pour nous ils sont encore dans nos mémoires et ont ne les oublie pas.
The Man from the Future
À temps partiel, Joao est un professeur de physique aigri. Le reste de son temps, il l'occupe à imaginer une nouvelle forme d'énergie alternative. Homme d'une intelligence remarquable, il n'en reste pas moins un poil prétentieux, quasiment sans amis et surtout sans la moindre attache sentimentale depuis l'année 1991. Depuis cette époque, Jao est poursuivi par le surnom de "Zéro" et reste traumatisé par la perte de l'amour de sa vie, Héléna, désormais célèbre mannequin féminin à qui tout semble réussir. Alors que son projet d'énergie s'apprête à passer entre de nouvelles mains, Joao décide de tenter une ultime expérience qui peut le conduire soit à son renvoi, soit à sa grande réussite - prouvant au monde qu'il est loin d'être un zéro. La tentative entraine un résultat inattendu. Joao se retrouve propulsé dans le passé, pile l'année où tous ses déboires ont commencé. L'opportunité de changer son avenir étant trop grande, il décide de retrouver son « jeune-lui » afin qu'il ne commette pas les mêmes erreurs.
Retenez donc bien le titre de "The Man from the Future", et croisez les doigts pour que ce dernier arrive vite dans les pays francophones, car s'il vient à débarquer en salle près de chez vous, ou finalement sortir en DVD, il est de ces films à voir et à posséder. Entre Retour vers le futur et L'Effet Papillon (version positive), le film de Claudio Torres nous propose une comédie sentimentale de science-fiction de très haute qualité, comme celles que l'on ne voit pas régulièrement. (voir critique Richard B.)
I declare war
I declare war, c'est un peu notre "Guerre des boutons" revu et corrigé à la sauce moderne. Deux groupes de gamins se livrent une guerre intense. 3 règles sont prédominantes. Si un soldat se fait toucher par balle il reste à terre 10 secondes, s'il prend une bombe en pleine tronche, il est éliminé et doit rentrer chez lui, enfin pour qu'une guerre soit gagnée il faut prendre le drapeau situé dans la base de l'autre (un peu à la manière d'un capture-the-flag). Mais voilà, que se passerait-il si un élément incongru venait à provoquer des situations nouvelles ? Quelles sont les limites entre réalité et imagination ? Et si ce jeu de guerre devenait un acte irrémédiable ?
Jason Lapeyre a écrit une histoire pas foncièrement nouvelle mais qui réadapte certains codes avec grande intelligence. Il nous montre ce jeu de guerre non pas telle qu'il est en réalité mais à travers l'imagination des enfants. Un concept particulièrement réjouissant qui pousse le film dans une position nouvelle puisque ce jeu de rôle grandeur-nature fantasmé prend forme à l'écran, semant le doute dans notre propre esprit sur ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas. Rivalité, jalousie, trahison, premiers amours tous les tourments de la jeunesse - du moins essentiellement celles des garçons - sont ici traités avec autant de rage que d'humour.
Si Jason Lapeyre occupe aussi la position de réalisateur, il s'associe ici avec son producteur Robert Wilson pour donner vie à son histoire. Visuellement on ressent parfois le manque de moyens via l'image numérique au rendu pixelisé, ce qui n'est pas très agréable pour l'oeil. Beaucoup de séquences ont sûrement dû être tournées en lumière naturelle. On ressent tout de même un bon travail d’étalonnage, mais aussi surtout un vrai travail de positionnement de la caméra et de direction d'acteurs. Tous les cadrages paraissent justes et nous plongent dans cette fiction-réalité la rendant presque palpable. Les jeunes acteurs sont quant à eux d'un naturel incroyable, et on croit réellement à ces jeunes gens jouant des adultes précipités dans une guerre épique.
On aurait pu croire I declare war proches de films comme Stand by me, la guerre des boutons, Les révoltés de l'an 2000 ou encore Sa majesté des mouches, mais en réalité il s'en éloigne car aucun adulte n'est en danger, et d'ailleurs aucun adulte n’apparait à l'écran. Pas question de situer l'action durant une guerre mondiale, de partir à la recherche d'un corps ou de se battre avec ce qui s'apparente à des bâtons. I declare war c'est un peu tout ces films tout en étant différent et empruntant sa propre voie. Un film dont il est aisé de pardonner son faible budget tant tout le reste est synonyme de véritable cinéma intelligent. (voir critique Vincent L.)
Sur le papier Earthbound a tout du film de geek opportuniste et fauché qui souhaite exploiter notre nostalgie. Dans la réalité, Earthbound est une des petites perles proposées durant une cuvée 2013 du Bifff, un film en effet bien empreint d'une certaine nostalgie, mais aussi d'une naïveté positive, d'un humour qui fonctionne et d'un véritable message d'amour à ceux qui ont encore le pouvoir d'imagination et de rêver.
Le paternel du jeune Joe Norman est au plus mal, il demande donc à son fils d'écouter attentivement ce que seront certainement ses derniers mots. Ainsi juste avant de mourir, il confit à Joe qu'il est un enfant quelque peu exceptionnel et qu'il devra trouver la force de survivre dans un monde difficile. En effet, Joe est un enfant de la planète Zelaxon. Caché sur Terre, il est le dernier espoir de sa planète, celui qui peut renverser l'infâme dictateur Xalator. Tout ce qu'il a à faire est d'attendre le signal pour repartir. D'ici là il devra se mêler aux humains et rester le plus discret possible. Des années après cette révélation, guettant toujours un signe des étoiles, Joe végète comme vendeur dans une boutique pour geeks, seul endroit dans lequel il trouve un minimum de réconfort. Puis un jour, Maria, une charmante jeune fille pénètre dans le magasin afin de vendre quelques anciens jouets. Au fil de la négociation pour tirer le meilleur prix, Joe découvre que Maria et lui partagent quelques passions communes et, de plus, que celle-ci pourrait se trouver compatible génétiquement avec lui. C'est donc décidé, Joe entreprend une mission alternative à sa quête principale : séduire la belle.
Après avoir co-réalisé avec 7 autres compatriotes irlandais Hotel Darklight (on pouvait déjà aussi y trouver le très prometteur Ciaran Foy), Alan Brennan s'attaque cette fois en solo au scénario et à la réalisation de Earthbound. Projet ambitieux puisque surfant sur une thématique proche de celle de Galaxy Quest bien que les moyens ne soient pas les mêmes, reste que le scénario est tout de même très différent du film de Dean Parisot. Si Galaxy Quest trouvait son essence via des séries comme Star Trek ou Cosmos 1999, Earthbound empruntera sa nostalgie du côté des serials américains des années 40 type Flash Gordon/Buck Rogers, bien qu'un passage assez drôle soit aussi offert avec à un débat autour de Battlestar Galactica.
Le scénario de Dean Parisot va tout de même plus loin que citer des références, on pourrait voir aussi dans Earthbound une magie assez commune à celle de Toy Story qui aime à nous rappeler l'amour qu'on portait aux objets de notre enfance et à l'imagination fertile de nos jeunes années. Earthbound n'est pas à proprement parler un film de geeks – bien que cet aspect y soit présent – Dean Parisot dépasse ce statut pour nous rappeler à quel point il est bon de rêver d'une humanité d'adultes responsables libérés des règles de la société.
Dean Parisot a eu aussi la très bonne idée de jouer autour des références kitsch pour pousser le spectateur à douter du personnage de Joe. Est-il réellement un Alien venant de la planète Zelaxon ou est-il un pur mythomane ? Le film de Dean Parisot pourrait donc aussi être l'écho d'un autre film irlandais réalisé par Neil Jordan (Ondine) qui lui aussi s'amusait à soumettre le doute entre fable et réalité. L'avantage étant qu'il permet à Dean Parisot de camoufler au mieux les limites de son budget et créer des situations particulièrement drôles.
Soyons honnête, le rendu d'image de Earthbound est loin d'avoir la beauté visuelle des blockbusters, le film souffre de quelques d'éclairages approximatifs et certains décors ou effets apparaissent clairement minimalistes, mais entre la fadeur d'un film récent et un film comme Earthbound sentant la sincérité, l'amour et optant pour un rendu loin d'être désagréable et surtout doté d'un véritable rythme qui fait qu'on s'ennuie jamais, le choix est très vite fait.
Earthbound est un film que nous avons adoré découvrir, un film qui donne simultanément la patate, sans être dénué de personnalité et de thématiques intéressantes. Après Ghost Graduation et The Man from the Future, voilà une troisième réussite dans le domaine de la comédie. Dommage que pour l'instant deux restent totalement innédit et le troisième pour l'instant ait juste profité d'une petite diffusion sur une chaîne à l'audience limitée.
Rurouni Kenshin
Après un manga (disponible en France chez Glénat),une série animée et quelques OAV, Kenshin le vagabond de Nobuhiro Watsuki se voit adapté en live pour le grand écran (du moins au Japon, car pour la France, on dait pas encore sur quel format et quand il sortira).
Kenshin Himura était un assassin surnommé Battosaï. Après plusieurs morts à son compteur, lassé, il s'est décidé à abandonner la profession et surtout juré de ne plus tuer. Devenu un vagabond, il parcourt désormais le pays avec pour seule protection un sabre à lame inversée. Sa route finit par croiser celle de Kamiya Kaoru qui cherche à protéger son dōjō de Kanryu Takeda, homme de pouvoir, trafiquant d'Opium et obsédé par l'argent. Kenshin décide de s'installer un temps pour aider la jeune fille tout en s'efforçant de respecter les nouvelles règles qu'il s'est imposées.
Production japonaise de grande envergure Rurouni Kenshin ambitionne à la fois à une distribution internationale (le film est distribué par la Warner), mais aussi, par la suite à devenir une série de films, peut-être même une série télévisée. Mis en image par Keishi Ōtomo, qui a justement un grand nombre de séries japonaises à son actif, Rurouni Kenshin apparaît comme une adaptation assez fidèle (du moins pour une personne qui a qu'une vague idée du Manga), l'essence semble respectée, et les quelques personnages clés sont là. On retrouve donc le richissime homme d'affaires, trafiquant d'Opium, Kanryu Takeda (Teruyuki Kagawa), Megumi Takani (Yu Aoi), Sanosuké Sagara (Munetaka Aoki) - pour le coup toujours équipé de son épée terriblement lourde pour son affrontement face à Kenshin -, ou encore Jinei Udoh Kurogasa (Koji Kikkawa) ici homme de main de Takeda et redoutable assassin capable de bloquer ou de tuer un adversaire à distance. Reste que Keishi Ōtomo réalise un long-métrage à part entière (il y a un début et une fin) et surtout, un film totalement compréhensible pour un novice. Pas besoin d'avoir donc la moindre connaissance du Manga, tout est assez bien écrit pour que chaque protagoniste soit clairement identifiable.
Au-delà d'une mise en image joliment soignée et des morceaux de bravoure plutôt bien orchestrés, on peut cependant reprocher au réalisateur de rester dans un certain classicisme du cinéma japonais face à celui plus créatif et imaginatif de celui de Chine et de Corée. Ainsi, même si les combats se montrent excitants, on n'atteindra jamais le niveau des films de sabre de Tsui Hark.Toujours dans le domaine du reprochable, certains spectateurs pourront trouver que Teruyuki Kagawa cabotine quelque peu. Pour autant cette prestation peut aisément se défendre puisqu'il apparaît évident que l'acteur a voulu se rapprocher de l'aspect cartoon pour donner vie à son personnage - une approche que l'on pourrait trouver similaire à celle de Gene Hackman sur Superman. Conviction appuyée par le remarquable travail de Naoki Sato (Space Battleship Yamato) qui a réussi à créer un magnifique thème pour ce dernier.
Le budget pour donner vie à cette version de Rurouni Kenshin semble être assez conséquent : superbes décors très fidèles à l'esprit du Manga, un certain nombre de figurants apparaissant sur l'écran, un travail sur l'image digne de toute grosse production avec en premier lieu une photo de Takuro Ishizaka (Lost in translation) moderne, rendant les scènes de nuits particulièrement visibles et poétiques.
Rurouni Kenshin est au final un film particulièrement solide qui mélange tous les ingrédients aptes à réjouir le plus large des publics : Amour, Amitié, musique et combats épiques, tragédie... Plus generallement, Rurouni Kenshin est surtout une grande aventure.
The Sandman
Ici vous pourrez découvrir les aventures de Benno, un homme très sûr de lui s’amusant souvent aux dépens des autres. Sandra, qui tient un café juste en dessous de son appartement, est sa victime préférée. Mais voilà, un matin, Benno trouve du sable dans son lit et, très vite, le phénomène va empirer... The Sandman, film écrit et réalisé par Peter Luisi, est une petite surprise et dégage sans conteste une certaine fraîcheur. Souvent drôle, très bien interprété par Fabian Krüger et Irene Brügger, on suit cette aventure fantastiquo-romantique avec réjouissance. De plus, entre la reprise de la 9e symphonie de Beethoven et une musique de Michael Duss, Christian Schlumpf et Martin Skalsky très influencée par Danny Elfman, nous sommes pas loin d'être transporté dans un conte moderne. Non pas que le film soit indéniablement parfait (on peu trouver quelques longueurs malgré sa courte durée), mais on ressort avec la banane, ce qui est tout de même la meilleure chose qui puisse arriver.
Hello Ghost
Ne jamais se fier aux apparences ! C'est exactement ce qui met venu à l'esprit lorsque J'ai pu découvrir ce film en 2011 au Nifff . Il faut dire que le synopsis n'était guère encourageant : un homme, après une tentative de suicide, va se mettre à communiquer avec des fantômes. Durant toute une bonne partie du film, je suis d'ailleurs resté avec cette première impression "négative". Il y avait tout d'abord une sensation de se trouver devant un film naïf, de temps à autre amusant, mais pas particulièrement intéressant, et surtout ressemblant à une comédie familiale banale et sans surprise. Pourtant lorsqu'il arrive le dernier acte du film, ce dernier vous amènes à repenser intégralement le film, et démontre une maîtrise scénaristique surprenante. D'un coup, tout prend un sens, rien ne semble laissé au hasard, et Kim Young-tak se montre d'emblé comme un réalisateur à ne pas sous-estimer. Au final, Hello Ghost est bien plus qu'il ne le laissait présager, et fait figure d'une véritable surprise (si vous vous donnez la peine de le laisser s'exprimer jusqu'au bout).
Livia, originaire de Romanie, décide de faire connaître son pays d'origine à son compagnon Alexandre. Commençant dans le cadre d'une virée particulièrement romantique, après une soirée bien arosé, le jeune homme va être renversé par une voiture. Hospitalisé dans un état assez critique, Alexandre va devoir subir une transfusion sanguine. A peine sorti d'hopital, Alexandre ne se sent pas très bien et commence à penser que son corps subit une mutation. Voyant Alexandre rentrer dans un état de plus en plus schizophrénique, Livia ne sait plus trop comment agir, pour autant elle entreprend de tout mettre en oeuvre pour ne pas perdre l'homme dont elle est complètement éprise.
Après avoir dirigé plusieurs couts métrages, Olivier Beguin décide de passer à l'étape supérieure et signer son premier long métrage. Le film de genre en Suisse, tout comme en France, n'étant pas toujours apprécié par ceux capables d'amener les fonts nécessaires à ce type de cinéma, le jeune réalisateur a utilisé une partie de ses propres ressources pour donner vie à une histoire qu'il a coécrite avec Colin Vettier. Vu ainsi, il est vrai qu'on peu toujours craindre un résultat fauché, reste que c'est aussi dans ces moments-là que naissent les plus belles aventures, ou réalisateur ainsi qu'équipe technique mettent tout en oeuvre pour livrer le meilleur film possible. Et à la vue du résultat sur grand écran, on peut qu'être réellement impressionné : multiples lieux de tournages, paysages particulièrement enchanteurs, le tout accompagné par un travail sur la lumière et l'image souvent de premier ordre. Tout juste pourra-t-on trouver par moment quelques séquences intérieures – souvent situé dans le cadre d'une cuisine - mises en image de manière un peu plus plan-plan.
Scénaristiquement, Olivier Beguin et Colin Vettier ne cherchent pas le scénario malin, mais se contente d'une histoire humble, humaine, ou le but ici est avant tout de livrer une fable vampirique aussi macabre que poétique. Le but est donc de créer un lien avec le public vis-à-vis des deux protagonistes, et ça fonctionne. De même qu'il est amusant de voir que Chimères s'amuse beaucoup avec la mythologie des suceurs de sang, et aime à en réinterpréter quelques codes. Par moment l'ombre de La Mouche de David Cronenberg ou de Thirst, ceci est mon sang Thirst de de Park Chan-Wook n'est jamais loin, mais le film à pour autant sa propre identité. Les deux scénaristes n'oublient pas de satisfaire les amateurs de sang et les séquences-chocs ne manquent donc pas.
D'ailleurs, pour l'anecdote on se réjouira de voir que David Scherer fait toujours preuve de générosité lorsqu'il est question de faire couler du sang, et on affectionnera la participation aux effets visuels de Hugues Martin (réalisateur de Djinns). Puisqu'on est arrivé à citer quelques noms, on signalera et s'amusera du cameo de Ruggero Deodato (déjà présent sur le court-métrage Dead Bones) comme on appréciera la présence de Catriona MacColl en troisième rôle (qui avait elle aussi déjà collaboré avec le réalisateur sur Employé du mois).
Sinon, pour ce qui concerne le casting principal, on a un faible pour la justesse d'interprétation de la comédienne Jasna Kohoutova, apparaissant particulièrement touchante, notamment dans la deuxième partie du film où l'actrice se met à déborder d'énergie, communiquant au passage celle-ci au spectateur. On est cependant un peu moins emballé par Yannick Rosset, qui parvient à transmettre parfaitement les sentiments de son personnage par son langage corporel, mais n'est pas toujours très juste lors de ses phases de dialogues.
En terme de réalisation pure, on peut apprécier la mise en place établie autour des jeux de miroirs, soit via le cadre de l'objet lui-même, soit via les différents autoportraits photographiques qui apparaitront, soit par certains comportements amenant une psychologie assez narcissique autour du personnage d'Alexandre, et en parallèle de l'artiste en général.
Chimères s'inscrit donc comme l'une des belles surprises et réussites de la compétition internationale del sélection 2013 du Nifff.
Publié le jeudi 15 mai 2014 à 13h17
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