BIFFF Jour 4 : un excellent cru
Compte rendu des films vu...
Quatrième jour de la 30ème édition du BIFFF avec la projection, hier, de cinq longs-métrages... ou presque...
La journée a commencé avec Don Quixote 3D, adaptation du roman de Miguel de Cervantes à la sauce Wu Xia Pian. Le résultat final est tout juste correct, assez longuet (vingt minutes en moins n'auraient pas été du luxe) mais devrait malgré tout plaire aux fans du genre peu regardant sur l'humour bas de plafond sur lequel repose le film. Quand à la 3D, elle est tellement inexistante - à l'exception de trois ou quatre scènes éparses - que nous avons terminé la projection sans nos lunettes.
Parti interviewer le réalisateur et l'acteur principal de Truth or Dare, nous n'avons pas pu voir Pig, présenté dans la compétition 7th Orbit, et à propos duquel nous n'avons pour l'instant eu aucun écho (mais l'enquête continue). A 18h devait être projeté The Road, mais un soucis technique lié au dispositif anti-piratage a empêché la projection ; le film a été projeté aujourd'hui à 12h en présence du réalisateur.
Interview de Robert Heath et David Oakes pour Truth or Dare
A 20h, nous avons pu découvrir La Chispa de la vida, le nouveau film de Álex De La Iglesia. Ca a été une grosse claque, le réalisateur nous livrant ce qui est peut-être son film le plus abouti (le moins personnel diront certains, mais le débat est ouvert), ou sa folie et son intelligence sont mises au service d'une histoire surprenante et d'un propos intelligent. A noter que le film n'est pas fantastique et que, bien qu'il soit présenté dans la compétition thriller, il ressort plus du drame qu'autre chose. Cela nous a d'ailleurs donné l'occasion de voir la trop sous-exploitée Salma Hayek, qui livre une prestation juste parfaite.
Puis, les festivaliers ont pu découvrir The Woman de Lucky McKee, qui a une nouvelle fois fait son petit effet (en bien comme en mal). C'est presque devenu chose commune avec ce film (qui, rappelons le, avait fait scandale au festival de Sundance) qui n'a pas fait mentir sa réputation de film mysogine. A la rédaction de Scifi-Universe, le film est au contraire très apprécié (il s'agit d'ailleurs plus d'un film féministe que d'un film misogyne, mais McKee a su brouiller les apparence), d'ailleurs, la critique complète (et dythirambique) est disponible en cliquant sur ce lien.
La maman de Forrest Gump disait "N'est stupide que la stupidité", et bien non ! Julia X 3D est stupide aussi. Très. Alors bonnes nouvelles, la 3D est jolie (totalement inutile, mais malgré tout jolie), et le film nous permet de revoir Kevin Sorbo, l'inoubliable Hercule. Pour le reste, et bien c'est loin d'être extraordinaire, c'est d'ailleurs loin d'être juste bien, le film s'avérant très sage, tant au niveau du gore qu'à celui de la nudité (on ne demande pas que ça, mais le film s'appelle quand même Julia X !), et s'appuyant sur un scénario aussi bordélique que pas intéressant du tout.
Publié le lundi 9 avril 2012 à 10h46
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