BIFFF J2 : Père noël, Elfes, Aliens, Ninjas et Allemand de l'Est
Deuxième jour des festivités...
Le deuxième jour du BIFFF s'est ouvert hier avec le premier film projeté en compétition européenne : Urban Explorer, d'Andy Fetscher. Le long-métrage aurait pu s'apparenter à une série B relativement honnête (sorte de The Descent-like) si le réalisateur n'avait pas étalé son scénario un brin débile (l'allemand de l'est tueur dans les sous-sol de Berlin) plus que de raison, qui plus est pour aboutir à un final grotesque. En plus, pour parachever le tout, le pauvre à réussit à donner une belle migraine carabinée à la salle en usant et, surtout, en abusant d'effets sonores bien bourrins.
Puis, à 20h, nous avons assisté à la projection de Rare Exports - Un conte de Noël, film finlandais de Jalmari Helander présenté hors compétition. C'est notre gros coup de coeur de la soirée, Helander ayant réussit à proposer une variante au traditionnel film de Père-Noël maléfique, un long-métrage fantastique à la fois drôle et décalé, léger et aventureux, sur lequel souffle un esprit similaire à celui que pouvaient avoir les Goonies. D'ailleurs, si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller lire la critique du film.
A 22h, Territoires d'Olivier Abbou ouvrait la compétition thriller du festival avec ce survival politiquement très marqué, critique de Guantanamo et des dérive qui y ont été occasionnées. Si le film est difficilement critiquable sur la forme, et que le début se suit avec un intérêt certain, le réalisateur se perd pourtant petit à petit dans son scénario, et ce jusqu'à des séquences finales sans véritable intérêt, qui fond chuter le rythme du film, et l'attention des spectateurs.
La fameuse séance de minuit, celle souvent propice aux dérives les plus gores ou les plus "politiquement incorrectes ", a terminé la journée (ou plutôt la soirée). Alien versus Ninja rentre parfaitement dans cette catégorie, avec son titre annonciateur, ses sous-entendus sexuels et ses passages goresque. Reste que le rythme et la répétition des séquences finissent par lasser, et que dans ce même type de film, on a déjà vu bien moins sage. Vous pouvez lire une critique du film de Nicolas L., pour une fois plus enjouée que les impressions plus mitigées de Richard B.
Dans cette vidéo, Andy Fetscher (Urban Explorers), Olivier Abbou et Nicole Leroux (Territories), Stéphane Everaert (présentateur)
Publié le samedi 9 avril 2011 à 12h00
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